Il sort diplômé archiviste paléographe de l'École nationale des chartes dans la promotion 2006 avec une thèse consacrée à Joseph Bonaparte[3]. Il est en particulier l'éditeur scientifique de la correspondance de Joseph et de son frère Napoléon (Napoléon et Joseph Bonaparte : correspondance intégrale, 1784-1818) aux éditions Tallandier en 2007.
Il publie en 2010 une étude sur Napoléon et Joseph Bonaparte : le pouvoir et l'ambition, également chez Tallandier, qui lui vaut le prix Premier-Empire[7] de la fondation Napoléon. Il poursuit par ailleurs des recherches sur la réorganisation du ministère de la guerre par le général Henri Jacques Guillaume Clarke[8].
Parallèlement à ses activités d'historien et de conservateur, Vincent Haegele poursuit un travail de compositeur — il remporte notamment le concours de l'Orchestre universitaire de Strasbourg en 2008[9] — et de critique musical[10],[11].
Par ailleurs, il anime des conférences à la Société historique de Compiègne[12]. En 2015, il découvre un manuscrit ancien datant de 1598, qui sera présenté au public comme le Trésor du cellier[13] : c'est une charte d'anoblissement de l'empereur Rodolphe II de Habsbourg, portant encore le sceau impérial, fait très rare.
Prix des Empires Prince Joachim Murat pour Vienne sous le soleil d'Austerlitz[16]
Publications
Éd. de Napoléon et Joseph Bonaparte : correspondance intégrale, 1784-1818, Paris, Tallandier, coll. « Bibliothèque napoléonienne », , XLIV + 895 (ISBN978-2-84734-465-3)[17].
Napoléon et Joseph Bonaparte : le pouvoir et l'ambition (préf. Patricia Tyson Troud), Paris, Tallandier, coll. « Bibliothèque napoléonienne », , 638 p. (ISBN978-2-84734-464-6).
↑« Le général Clarke au ministère de la Guerre : un autre regard sur l'organisation de l’armée napoléonienne (1807-1814) », Revue historique des armées, no 251, , p. 94-103 (lire en ligne).