Vincent Delannoy est un journaliste, historien, philologue, auteur et essayistebelge, né à Kinshasa en 1972. Il traite régulièrement de sujets qui portent sur l'Afrique. Son travail se base sur une large documentation, journalistique et historique, présentée généralement sous la forme de récit.
Biographie
Il est né à Kinshasa[1], de parents actifs professionnellement en RDC (ex Zaïre) et en Afrique centrale. Il est cousin de l'écrivain et musicologue Luc Delannoy(es) et arrière-petit-fils de l'archéologue Louis Siret[2].
Après des candidatures en Histoire aux Facultés Universitaires Saint-Louis à Bruxelles, il poursuit ses licences à la Katholieke Universiteit Leuven (KUL), il collabore aussi à la traduction d'ouvrages scientifiques[3] et de haute vulgarisation. Il poursuit ensuite sa formation à l’Université Catholique de Louvain (UCL) où il obtient le titre de Licencié en Philologie romane avec un mémoire de théorie littéraire portant sur La conception de l’inspiration poétique dans les écrits de Paul Valéry[4].
Vincent Delannoy est un journaliste, intéressé par l'Afrique, le monde de l'entreprise et l'actualité bruxelloise. Il fait ses premières armes en 1998 comme stagiaire au quotidien La Dernière Heure au département Informations générales. Ensuite, il collabore notamment aux dossiers pratiques de L’Écho et d’autres titres de la presse économique et périodique (notamment Media Marketing, HR Magazine, Paperjam)[5]. Depuis 2000, il collabore au mensuel Entreprendre, devenu Bruxelles Métropole en 2015[6]. Il est officier de l'Ordre de la Couronne[7].
En 2007, il publie son premier essai Secret d’État, Le livre noir des Belges zaïrianisés[8], avec Olivier Willocx, directeur de la fédération des entreprises de Bruxelles (BECI). Son livre humoristique, Vilvador dans la tourmente est illustré par le dessinateur de presse Max Tilgenkamp, alias Stripmax[9]. Ils ont vu Marie[10] est son premier livre publié en France. Aux éditions Samsa, l’auteur retrace la traversée des Alpes par Hannibal sous la forme d’un récit[11]. Après ses contributions sur l'Afrique, l'auteur s'intéresse plus spécialement à Bruxelles avec son essai Bruegel et Bruxelles (2019)[12], suivi de James Ensor à Bruxelles (2021)[13].
2009 - Vilvador dans la tourmente, Bruxelles, Caïra édition, 2009, 64 p. (ISBN978-2-8710-6475-6)
2010 - Ils ont vu Marie, Paris, éditions de l’œuvre, 2010, 128 p. (ISBN978-2-35631-065-1)
2011 - Opération Dragon Rouge : Le Congo dans la guerre froide, 1964 : Récit, Bruxelles, Le Cri, 2011, 164 p. (ISBN978-2-8710-6557-9)
2014 - Hannibal, Une traversée des Alpes, Bruxelles, Samsa éditions, 2014, 120 p. (ISBN978-2-87593-018-7) (d'après thèses de Lavis Trafford (passage des Alpes par le col de Savine-Coche) et les travaux de Goeffroy de Galbert[14])
↑Notamment, Guy Vanthemsche, La Belgique et le Congo (1885-1980), 416 pp, 2010 (ISBN978-2-8710-6547-0), Coolsaet Rik, Dujardin Vincent, Roosens Claude, Les Affaires étrangères au service de l'État belge. De 1830 à nos jours. Bruxelles, Mardaga, 2014, 440 pp
↑Vincent Delannoy et Michel Lisse, « La conception de l'inspiration poétique dans les écrits de Paul Valéry », UC Louvain, UC Louvain, (lire en ligne, consulté le )
↑Geoffroy de Galbert, Hannibal en Gaule. Nouvelle hypothèse basée sur des découvertes géographiques et archéologiques, Grenoble, Éditions de Belledonne, 2005, 194 p. Geoffroy de Galbert, Hannibal et César dans les Alpes : le site de l'embuscade des Gaulois sur leurs convois en Maurienne, Préface de Patrick Hunt, Grenoble, Éditions de Belledonne, 2010, 315 p.