Villiers-la-Garenne
Villiers-la-Garenne est un ancien village situé à l'extérieur de Paris dans la plaine des Sablons. La paroisse s'étendait sur l'actuel territoire de Neuilly-sur-Seine, sur une partie de Levallois-Perret et sur une partie du territoire de Paris (quartier du Faubourg-du-Roule et quartier des Ternes). SituationLa paroisse de Villiers-la-Garenne s'étendait sur la rive droite de la Seine, entre la partie nord de la forêt de Rouvray (bois de Boulogne) – y compris le château de Madrid – et les alentours de Courcelles, à Clichy[1]. Le bourg de Villiers-la-Garenne était situé à l'angle de l'actuelle rue de Villiers, marquant la limite de Neuilly et de Levallois-Perret, et de la rue Paul-Vaillant-Couturier, à Levallois-Perret. La place de la Libération, à Levallois-Perret, était le centre du bourg[2],[3].
Origine du nomLa commune tire son nom du latin villare, domaine rural[1]. Le déterminant « la-Garenne » est ajouté en référence au fait que plusieurs garennes de la chasses royales s'y trouvaient. Il faut cependant se méfier de ce type de toponyme, car le terme de « garenne » a parfois été utilisé comme synonyme de « varenne » qui désigne aussi bien une terre inculte qu'arable et limoneuse[4] ; cette hypothèse est d'autant plus envisageable que Villiers s'étend sur la plaine des Sablons. HistoireIl est fait mention du village de Villare dès le IXe siècle[1]. Il appartenait à l'abbaye Saint-Denis[1]. L'église était sous l'invocation de Martin de Tours[1]. Il est probable que cette paroisse soit un démembrement de celle de Clichy[1]. Après l'établissement d'un bac sur la route de Saint-Germain-en-Laye et de la Normandie au port de Nuly, la population du bourg de Villiers décline au profit de ce hameau dont le nom est déformé et devient Neuilly[1],[5]. En 1699, une partie de la paroisse est détachée de Villiers pour former la paroisse Saint-Philippe-du-Roule, rattachée à Paris[6]. En 1789, les habitants de Villiers-la-Garenne rédigent un cahier de doléances[7]. Lors de la création des communes, pendant la Révolution française, la commune prend le nom du principal hameau, Neuilly, et non celui de l'ancienne paroisse. L'église Saint-Jean-Baptiste devient l'église paroissiale de Neuilly et l'ancienne église Saint-Martin est vendue, puis démolie. En 1866, la partie de l'ancienne paroisse de Villiers-la-Garenne située à l'est de la rue de Villiers, y compris la majeure partie de l'ancien bourg, est incorporée à la commune nouvelle de Levallois-Perret. Il n'existe plus de vestige aujourd'hui de l'ancien bourg. Ancien bourg de Villiers-la-Garenne
Bibliographie
Notes et références
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