Victor Dankl naît dans la province de Venise alors autrichienne, où son père était capitaine. Il étudie à Gorizia puis à Trieste dans des écoles germanophones. En 1869 il entre en tant que cadet à St-Polten et enfin à l'Académie militaire thérésienne.
Il commande la 66e brigade d'infanterie en 1903 à Trieste puis, de 1905 à 1907, la 16e brigade d'infanterie, également basée à Trieste, et, jusqu'en 1912, la 36e Division d'infanterie à Zagreb puis pris la tête du 14e corps d'armée à Innsbruck.
En , avec l'entrée de l'Italie dans la Première Guerre mondiale,il est nommé commandant en chef de la défense du Tyrol depuis son Q.G. de Bolzano. Ses troupes sous-équipées et en infériorité numérique restent sur la défensive. En , il commande la 11e Armée et prend part à l'offensive sur l'Asiago dirigée par Conrad von Hötzendorf, son armée en pointe s'empare du plateau en attendant sa jonction avec la 3e armée, mais ils ne purent atteindre la plaine. L'offensive Broussilov sur le front de l'Est oblige à mettre fin à cette avancée devant l'obligation de réaffecter des troupes en Galicie.
Retraite
Le , il est démis de son commandement avec le général Pichler. Il subit une opération pour un goitre et affecté au commandement du Premier régiment des Gardes-du-corps, puis le le commandement des Gardes-du-corps. Il est élevé au titre de comte en 1918. En 1925, il assume la chancellerie de l'Ordre de Marie-Thérèse et de cette place prend fait et cause pour les anciens apparats, les anciens soldats et l'ancien ordre, il souhaite le retour de l'empereur. Lors de l'Anschluss qu'il désapprouve, en 1938, il se retire des affaires publiques. Il meurt le et est enterré au cimetière Wilten d'Innsbruck, trois jours après le décès de sa femme. Le IIIe Reich ne lui accorde pas les honneurs militaires.