Victor (Pierre Victor) Moerenhout, né à Anvers le , est le fils de l'artiste peintre Joseph Moerenhout (1801-1875) et de Joanna Catharina Mulder (1825-1894)[1],[2]. Victor Moerenhout épouse à Gouda le Willemina Hendrika Smit Kruisinga, née à Amsterdam le [3].
Victor Moerenhout, établi depuis 1880 à Schaerbeek, devient, en 1898, membre de l'association des artistes bruxellois Le Sillon, créé en 1893[7]. Les créateurs de ce cercle désirent un retour vers la peinture traditionnelle, vers la riche tradition réaliste flamande et prônent une peinture représentant directement la nature. Leur but est le naturalisme[8]. En 1905, il réside Villa Vredenhof à La Roche-en-Ardenne, en province de Luxembourg[9].
Victor Moerenhout meurt, à l'âge de 79 ans, en 1935[11].
Œuvres
Caractéristiques et réception critique
En , lorsque Victor Moerenhout expose au Cercle artistique de Bruxelles, le critique de L'Indépendance belge écrit :
« M. Victor Moerenhout jette à profusion sur les murailles fleurs et fruits, accessoires et quartiers de viande. Parfois, il aborde le paysage et non sans trouvaille coloriste. Il y a du bon, beaucoup de bon dans ses Usines de Marchienne-au-Pont crachant fumées et scories, et c'est bien le vent de la mer qui courbe et casse ses Vieux arbres de La Panne. Il affronte même la figure, mais là, par exemple, il lui reste beaucoup à apprendre. Sa joie est de nous donner la sensation puissante de la substance des choses inanimées et de leurs colorations toutes chaudes. [—] Il y a là plus de promesses qu'il n'en faut pour faire un maître, pourvu qu'il ne se tienne pas pour définitivement arrivé[12]. »
En , lorsque Victor Moerenhout expose au Cercle artistique de Bruxelles, Émile Verhaeren écrit :
« M. Moerenhout est principalement un peintre de natures mortes et de fleurs. L'éclat et la richesse ne lui font pas défaut, mais on désirerait une une justesse plus rigoureuse, une vision plus affinée. Ses immenses toiles auraient par là un intérêt que les sujets qu'il traite et sa manière assez banale de les comprendre ne suffisent pas à susciter. M. Moerenhout expose encore une grande marine, Lendemain de tempête, qui serait impressionnante si sa lourdeur ne rebutait pas[13]. »
Exposition au Cercle artistique de Bruxelles, avec Omer Dierickx et Jules Montigny, du 14 au : Usines de Marchienne-au-Pont et Vieux arbres de La Panne[12].
Exposition au Cercle artistique de Bruxelles, avec le sculpteur Auguste Danse, en : L'Hospice des vieillards à Zandvoort et des natures mortes représentant des fleurs et des fruits[18].
Exposition du cercle Le Sillon (VI) ouverte le au Musée moderne : des marines[19].
Exposition en Europe
Exposition des beaux-arts de Dunkerque en 1893 : Fleurs[20].
↑(nl) « Huwelijk », sur wiewaswie.nl, (consulté le ).
↑ a et bSociété royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.E. Buschmann, , 210 p. (lire en ligne), p. 137.
↑Société royale d'entomologie, « Liste des membres effectifs », Bulletin & annales de la Société royale belge d'entomologie, vol. 21, no 9, , p. 66 (lire en ligne, consulté le ).
↑Rédaction, « Liste des membres de la Société », Bulletin de la Société entomologique de France, no 1, , p. 317 (lire en ligne, consulté le ).
↑François Loyer et Paul Hankar, La naissance de l'art nouveau, Archives d'architecture moderne, 542 p. (ISBN9782871430438), p. 249.
↑Émile Verhaeren, « Exposition du Sillon », Journal de Bruxelles, no 110, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Samuel Edson Cassino, The Naturalist's directory, Salem, , 636 p. (lire en ligne), p. 447.
↑ a et b(nl) Rédaction, « Belgische kunstenaars in Nederland », Gazet van Brussel, no 23, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).