Victor-Auguste Dechamps
Victor Auguste Isidore Dechamps, né le à Melle (Belgique) et décédé le à Malines (Belgique), était un prêtre rédemptoriste, nommé évêque de Namur en et, deux ans plus tard, en , 14e archevêque de Malines et ainsi primat de Belgique (-). Il fut créé cardinal en . BiographieVictor-Auguste Dechamps est né à Melle (Flandre-Orientale) le . Il entra dans les ordres chez les Rédemptoristes et fut ordonné prêtre le . Évêque de NamurBrillant prédicateur et apologiste de l'Église, Dechamps fut nommé évêque de Namur en et consacré à Rome par le cardinal von Reisach le . Durant son bref séjour à Namur il organisa le premier synode diocésain et posa la première pierre du collège de Bellevue, à Dinant () Archevêque de MalinesÀ la mort du cardinal Engelbert Sterckx il lui succéda sur le siège de Malines. Il fut intronisé en . Lors du concile Vatican I, il fut un grand partisan de la définition de l'infaillibilité pontificale. Lors de la première guerre scolaire qui éclata lors de la promulgation de la « loi de malheur » du gouvernement Frère-Orban et du ministre Van Humbeeck, il favorisa la création de nombreuses écoles. À cette époque, la tension fut si vive entre la Belgique et le Saint-Siège que les relations diplomatiques furent momentanément rompues. Il fut créé cardinal lors du consistoire du avec le titre de cardinal-prêtre de San Bernardo alle Terme. Le cardinal Dechamps est également connu pour avoir réfléchi d'un point de vue théologique sur l'acte de foi: Roger Aubert le cite dans la grande somme historique qu'il a consacrée à l'histoire des théologies de l'acte de foi. Il est le frère d'Adolphe Dechamps, homme politique, partisan résolu de l'unionisme. À la mort du cardinal Dechamps en , Pierre-Lambert Goossens, évêque de Namur depuis peu de temps, lui succéda comme archevêque de Malines. Sa devise était « Pervia coeli porta manes ». Œuvres
ArmesCoupé, au 1 de gueules aux insignes de la Congrégation des Rédemptoristes : à la croix latine alésée d'or, les bras brochant, à dextre sur une pique traversant une éponge au naturel, à senestre sur une lance de même, les deux instruments penchés et mouvants du pied de la croix, le tout sur un mont à trois coupeaux d'or posé sur la ligne de partition ; la croix accostée des monogrammes IHS à dextre et MA entrelacés à senestre, tous deux surmontés de leur signe abréviatif, le tout d'or ; au nimbe rayonnant du même mouvant de la ligne du chef, chargé d'un œil au naturel ; au 2 de sable à l'effigie de Notre-Dame du Bon Conseil de Genazzano : une Vierge de carnation habillée d'une robe d'argent et d'un manteau d'azur tenant sur son bras senestre l'Enfant-Jésus aussi de carnation habillé de gueules, tous deux nimbés d'or, senestrés d'une étoile du même, leurs têtes brochant sur une mandorle couchée également d'or vidée du champ.[1] Voir aussiBibliographie
Notes et références
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