Le Vickers–Berthier est basé sur un design Français datant d'avant la Première Guerre mondiale. Il est présenté à l'infanterie sous le nom Fusil Mitrailleur Berthier Modèle 1910, Modèle 1911, Modèle 1912, Modèle 1916 et Modèle 1920[2]. Il est aussi proposé à l'armée américaine en 1918, sans succès. Une autre version, le Fusil Mitrailleur Berthier Modèle 1922 de la Manu, est proposé pour remplacer le Chauchat de l'Armée de terre mais perd face au FM MAC 1924[3].
Vickers–Berthier
En 1925, Vickers achète la licence pour le Berthier modèle 1922[3] pour le produire dans leur usine de Crayford en remplacement du Lewis Mark I. Le VB est alors un alternative pour la mitrailleuse Vickers[4].
A partir de 1932, l'Armée britannique teste différentes mitrailleuses dont le Vickers–Berthier, en compétition avec le ZB-26 qu'elle adopta modifiée et sous le nom de Bren, la conception de cette arme est relativement similaire a celle du VB. Le Vickers–Berthier est adopté par l'Armée indienne britannique en 1933. Une ligne de production de Vickers–Berthier Mk 3 est installée a la fabrique d'armes d'Ichhapur.
Conception
Le Vickers–Berthier a un chargeur de 30 cartouches et un bipied, il utilise un chargeur incurvé monté sur le dessus, similaire a celui du Bren[5].
Il pèse environs 1 kg de plus que le Bren, il est aussi légèrement plus long. la cadence de tir est plus lente, à 500 coups/min. Le seul majeur avantage du VB par rapport au Bren est sa simplicité de fabrication.
Il existe 5 version différentes : Mk I, Mk II, Mk II léger, Mk III et Mk IIIB[6]. Les Mark 1 sont introduits en 1928, les Mark 2 en 1931 et les Mark 3 en 1933[7].
Utilisation
En dehors de l'Inde, il est vendu uniquement a la Lettonie et la Bolivie, mais le design est modifié en Vickers K, pour utilisation dans des avions.
En Inde, il est remplacé par le Bren à partir de 1942 mais reste utilisé par les unités de réserve de l'Armée de terre indienne jusque dans les années 1980[3].
↑Maxim Popenker, « Vickers-Berthier », sur modernfirearms.net (consulté le )
↑ ab et c(en) Alejandro de Quesada, The Chaco War 1932–35 : South America’s greatest modern conflict, Bloomsbury Publishing, , 48 p. (ISBN9781849084178, lire en ligne), p. 24
↑Kārlis Dambītis, Latvijas armijas artilērija 1919.-1940.g.: Vieta bruņotajos spēkos, struktūra un uzdevumi (thèse), University of Latvia, (lire en ligne), p. 225