Nam et Viet, deux jeunes hommes amoureux, sont des mineurs de charbon, et travaillent à 300 mètres sous terre, là où le danger guette et où l’obscurité règne. Nam ne veut pas que son avenir se limite au charbon et engage quelqu’un pour le faire passer clandestinement dans le monde occidental.
Fiche technique
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À la fin de l'année 2019, Trương Minh Quý commence à rédiger les idées pour le film[8].
Selon la Cinéfondation en 2021, le budget du film déjà intitulé Viêt and Nam est environ 800 000 euros[9]. Le film est tourné en 16 mm[10], avec des acteurs principaux non-professionnels[8],[11].
Fin mai de la même année, la date de sortie, en France, est annoncée le [12]. Mi-juin, sa date décale au [13].
Censure vietnamienne
Le , quelques jours après la révélation du film dans la section « Un certain regard » du Festival de Cannes, la projection de Viêt and Nam serait interdite au Viêt Nam, pays natal du réalisateur, par le département du cinéma du ministère de la culture, du tourisme et des sports(en) de la République socialiste du Viêt Nam : « Le titre et le contenu du film, son idéologie et son thème montrent une vision sombre, sans issue et négative du pays et du peuple vietnamien », et la société de production « officielle » étant des Philippines, le film n'a pas été retiré du festival[14]. Le 9, M. Vi Kien Thanh, directeur du département cinéma, déclare son refus d'accorder une licence au film[15]. Le 14, selon Silvia Wong du Screendaily, « il est entendu que les personnages homosexuels ne sont pas la raison décisive qui amène à l'interdiction, sauf que les personnages et des thèmes LGBTQ+ envahissent l'écran vietnamien, ces dernières années », et qu'« en raison de l'interdiction officielle, la société vietnamienne Lagi Limited ne sera plus mentionnée en tant que coproductrice pour que le film puisse être présenté en avant-première au Festival de Cannes[5]. ».
Accueil critique
En France, le site Allociné mentionne une moyenne de 3.5⁄5, d'après l'interprétation de 15 critiques de presse[16].
Olivier Lamm du journal Libération décrit « un film noir et cendreux, longue et lourde excavation poétique – le fond d’une mine aux airs de ciel étoilé – des traumas d’une terre commotionnée par la guerre civile (…)[17] ».
Thierry Méranger des Cahiers du cinéma donne des indices « d’un bout à l’autre à la romance queer, à la chronique ouvrière, au pamphlet sociopolitique, à la quête psychanalytique, à la fable historique ou à l’essai onirique, au fil de séquences qui s’affranchissent le plus souvent de toute obligation de continuité chronologique et stylistique[18]. », et, Laurent Cambon du site aVoir-aLire.com, pour lui, c'est « aussi important que stupéfiant de beauté[19]. ».
Box-office
Pour le premier jour de sa sortie en France, ayant lieu le , il accueille 2 164 spectateurs, dont 1 241 en avant-première, et se classe à la septième place du box-office français[20].