La vente à distance (VAD) est une technique de vente qui permet au consommateur, en dehors des lieux habituels de réception de la clientèle, de commander un produit ou de demander la réalisation d'un service.
Ceci est une définition « commerciale », d'un point de vue juridique ; l'utilisation d'un outil de télécommunication est un des critères de qualification de l'opération ; cela permet de la distinguer de la vente par démarchage.
besoin du client d'une facilité du processus d'achat (le client n'a pas besoin d'utiliser une monnaie ou langue étrangère, etc.).
Démarche de la vente à distance
La démarche de la vente à distance se caractérise par la réintermédiation de trois nouveaux acteurs très importants du marché qu'il faut prendre en compte dans le management :
L'implantation est aussi fonction d'une double contrainte logistique pour les flux physiques à gérer (stockage, personnalisation, livraison en fonction du niveau de péremption et d'intangibilité des produits permettant le choix entre une stratégie de trans-médiation — anciens de la VAD, click and mortar ou pure players — et d'urbanisation pour les flux immatériels (en fonction des quantités et de la qualité de service attendue).
Vente à distance et concepts spécifiques
Vente à distance et aspects juridiques
En France
En France, la vente à distance est réglementée par les articles L.221-1 et suivants du Code de la consommation[1]. Il s'agit d'un contrat à distance défini comme un contrat conclu entre un professionnel et un consommateur hors la présence physique simultanée des parties. Elle donne lieu à ce titre à un droit de rétractation.
Au Québec (Canada)
En droit québécois, le contrat conclu à distance est régi par les articles 54.1 à 54.16 de la Loi sur la protection du consommateur. L'article 54.1 LPC définit ce contrat comme étant « un contrat conclu alors que le commerçant et le consommateur ne sont pas en présence l’un de l’autre et qui est précédé d’une offre du commerçant de conclure un tel contrat »[2].