Vallon du Stang-AlarLe vallon du Stang-Alar est un vallon à cheval sur les communes de Brest et de Guipavas. ToponymieLe nom, en langue bretonne, se décompose en Stang (du breton stank, étang, ou stankenn, vallée) + Alar, de saint Alar[1], saint patron de la paroisse d'Ergué-Armel, honoré aussi à Ergué-Gabéric sous le nom saint Alour. saint Alar aurait été assimilé à saint Éloi (le second étant inventeur du marteau tandis que le premier est souvent représenté ferrant un pied de cheval)[2]. Il existe une autre vallée, le Stangala aux alentours de Quimper, qui a la même étymologie. GéographieLe Vallon est traversé à l'origine par la rivière Dourguen (en breton "Dour-Gwen" signifiant "eau blanche")[3], parallèlement à la vallée du Costour (du nom du ruisseau qui y coule, "Kost An Dour", "à côté de l'eau"[4]) située plus à l'Est sur les communes de Guipavas et du Relecq-Kerhuon. Entre les deux se trouve le plateau du Rody [5]. HistoireCarrièresJusqu'en 1966, le vallon est exploité par plusieurs carrières. Les fronts de taille qui en résultent présentent des dénivelés de 30 à 80 m[6]. Conservatoire botanique national de BrestEn 1975, le vallon est réaménagé afin d'accueillir le Conservatoire botanique national de Brest[7]. Notes et références
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