Valentin SimondValentin Simond
Valentin Simond, né le à Saint-Marcellin (Isère) et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un patron de presse français. BiographieFils de Louise Quincieux et d'Isidore Simond, négociant originaire de Romans, Valentin Victor Isidore Simond[1] est le frère aîné de Victor Simond et d'Henry Simond (1855-1894), qui feront comme lui carrière dans la presse écrite. Opposants républicains au Second Empire puis à l'Ordre moral, les frères Simond créent et dirigent plusieurs journaux politiques au début de la Troisième République. On peut notamment citer Le Peuple, La Marseillaise, Le Mot d'ordre, Le Réveil ainsi que Le Réveil-Matin, qu'il fusionne avec L’Estafette en , et enfin L'Écho de France, fondé en 1891. Sa création la plus durable est cependant L'Écho de Paris, qu'il lance le avec le soutien financier d'Edmond Blanc[2]. En 1889, il est décoré de la Légion d'honneur. Lors de l'affaire Dreyfus, alors que son cadet Victor (directeur du Radical depuis 1881) s'engage dans le camp dreyfusard, Valentin Simond fait de l’Écho de Paris l'un des principaux organes des antidreyfusards[2]. Hospitalisé après une appendicectomie à la maison de santé du no 50 de l'avenue du Roule à Neuilly-sur-Seine, Valentin Simond meurt le [3] des suites d'une complication de diabète et d'albuminurie. Il est inhumé le au cimetière de Montmartre, en présence de nombreuses personnalités, après des obsèques religieuses célébrées en l'église Notre-Dame-d'Auteuil. Deux de ses fils, Paul (1867-1921) et Henry (1863-1937), reprennent l’Écho de Paris[4]. Il vécut 72 avenue Mozart (16e arrondissement de Paris)[5]. Notes et références
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