Valérie Chansigaud naît le à Lyon[1] et grandit dans la banlieue ouvrière de Bron[2]. Durant son adolescence, elle découvre notamment l'œuvre du philosophe allemand Max Stirner[2].
Formation
Après un CAPcomptabilité[3] et un DESS d'édition en 1993, Valérie Chansigaud se consacre essentiellement à l'édition scientifique puis travaille pour des éditeurs scolaires et parascolaires[4]. Elle reprend ses études et obtient un doctorat en environnement (2001)[5], consacrant sa thèse dirigée par Jean-Paul Deléage[6] à la place des invertébrés dans la culture et dans l’histoire afin d'évaluer dans quelle mesure les préjugés influencent la protection de la biodiversité[7].
Chercheuse associée au laboratoire « SPHère »[8] du CNRS et de l'université Paris VII - Diderot[9], elle édite notamment des revues sur les araignées (Pénélope de 1989 à 1994) puis les mille-pattes (Myriapoda), et écrit des ouvrages sur les relations entre l'environnement et les êtres humains ainsi que sur l'impact de l'homme sur la nature : elle publie notamment une Histoire de l’Ornithologie en 2007, L’Homme et la Nature ouvrage abordant la question de l’impact de l’homme sur la nature sauvage, ou encore, en 2020, une Histoire de la domestication animale[2],[10],[11].
Elle est cofondatrice avec Patrick Maréchal, en 1997, de l’Association pour la promotion de la protection des invertébrés (APPI)[12].
Le , elle est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « historienne des sciences et de l'environnement, chercheuse associée dans un laboratoire du Centre national de la recherche scientifique ; 30 ans de services »[14].
Alain Canard et Valérie Chansigaud, Catalogue provisoire des Araignées de France, Paris, Connaissances des invertébrés, .
Patrick Maréchal et Valérie Chansigaud, Les Lois protégeant les invertébrés en France, Paris, Cahiers de l'APPI (no 2), .
Patrick Maréchal et Valérie Chansigaud, Pourquoi protéger les invertébrés ?, Paris, Cahiers de l'APPI (no 1), .
Valérie Chansigaud, « Biodiversité : la gravité de la crise actuelle fait oublier son ancienneté », dans Laurent Testot et Laurent Aillet (direction), Collapsus : Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète, Éditions Albin Michel, , 352 p. (ISBN978-2-22644-897-2).
« The Construction of Thinking on the Environment : The Words, Their Meanings, and Their Uses from 1790 to 1970 », dans F. Bretelle-Establet, M. Gaille, M. Katouzian-Safadi (éds), Making Sense of Health, Disease, and the Environment in Cross-Cultural History : The Arabic-Islamic World, China, Europe, and North America, vol. 333, Springer, coll. « Boston Studies in the Philosophy and History of Science », , p. 105-123.
« Le rôle des images dans l’émergence de l’ornithologie », Études sur le XVIIIe siècle, Université libre de Bruxelles, vol. 42 « Écrire les sciences », , p. 115-132 (ISBN9782800415796).
« Les plumes de la colère : Le combat contre le commerce des plumes (1870-1920) », Ethnozootechnie, no 96, , p. 25-30 (ISSN0397-6572).
« De l'action humaine sur la géographie physique », Bibnum. Textes fondateurs de la science, (ISSN2554-4470, lire en ligne, consulté le ).
« Histoire de la Zoologie », dans Encyclopædia Universalis, Paris, Encyclopædia Universalis France, (lire en ligne).
« Comment on a déclaré la guerre au DDT », Pour la science, no 421, , p. 76-79.
↑Valérie Chansigaud, « Des facteurs sociaux et culturels influençant la biologie de la conservation : L'exemple des invertébrés », Thèse de doctorat en Environnement, Orléans, (lire en ligne, consulté le )