Vaca Muerta
Vaca Muerta (littér. Vache morte) est une formation de pétrole et de gaz de schiste située dans la région de Neuquén, Río Negro et Mendoza en Argentine[1]. Elle a été découverte en 2010 par des ingénieurs et des scientifiques argentins de l'entreprise Repsol YPF. Cela fut confirmé par les recherches de sa filière argentine en 2011, YPF[2]. En , les réserves du gisement sont évaluées à environ 927 millions de barils (741 millions de pétrole, le reste de gaz). En , YPF réévalue cette estimation à 22,5 milliards de barils[3]. Selon l'Energy Information Administration américaine, le site pourrait produire 16,2 milliards de barils de pétrole et 8 700 milliards de m3 de gaz[4]. ChronologieEn 1999, la société espagnole Repsol prend le contrôle à 98,2 % de YPF, une société argentine de pétrole et de gaz, au moyen d'une transaction évaluée à 15 milliards de dollars américains[5]. Le , YPF annonce la découverte d'un important gisement, dans la région de Vaca Muerta au sud-ouest de l'Argentine[5]. Peu après, le gouvernement argentin de Cristina Fernandez entreprend de nationaliser 51 % de YPF, mesure adoptée par le Congrès argentin le [5]. Repsol réagit en poursuivant le gouvernement devant le CIRDI, rattaché à la Banque mondiale, et en cherchant à dissuader d'autres pétrolières de s'associer à YPF pour mener à bien l'exploitation de ce gisement[5]. Le , YPF et la société Chevron concluent un accord impliquant un investissement de 1,24 milliard de dollars, chiffre très inférieur à ce qui a été annoncé précédemment par le gouvernement argentin. Cet accord a suscité des critiques de l'opposition car c'est une offre créée spécialement pour la compagnie. De plus, à cause des jugements en délibération de Chevron en Équateur pour la destruction de l'environnement, des groupes écologistes et des communautés indigènes s'opposent à cet accord. Le , le gouvernement argentin accepte de compenser Repsol pour l'expropriation de 51 % de ses actions dans YPF. La somme de 5 milliards de dollars est très inférieure aux attentes de Repsol, mais est toutefois acceptée de façon préliminaire par son conseil d'administration[6]. Repsol possède encore 12 % des actions de YPF. La pétrolière mexicaine Pemex, qui possède 9,4 % de Repsol, envisage de développer le gisement[7]. Articles connexesNotes et références
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