L'œuvre a connu un immense succès en Europe occidentale jusqu'à la fin du Moyen Âge, engendrant traductions, continuations, réécritures et imitations. Il a aussi marqué durablement l’imaginaire chevaleresque en introduisant le motif littéraire et artistique des Neuf Preux et popularisant le rituel des vœux sur un oiseau, dont la manifestation la plus éclatante sera le Vœu du faisan en 1454[2].
Le succès des Vœux du Paon est attesté notamment par la complexité de la tradition manuscrite qui compte au moins 43 manuscrits[3], par les traductions en diverses langues, ainsi que par les continuations et mises en prose.
Voir aussi
Bibliographie
Hélène Bellon-Méguelle, Du Temple de Mars à la chambre de Vénus : le beau jeu courtois dans les "Vœux du paon", Paris, Champion (Essais sur le Moyen Âge, 38), 2008.
Catherine Gaullier-Bougassas (dir.), Les Vœux du paon de Jacques de Longuyon. Originalité et rayonnement, Paris, Éditions Klincksieck, coll. « Circare », , 320 p. (ISBN978-2-252-03775-1, présentation en ligne)
Certains articles parus dans cet ouvrage sont disponibles en ligne :
↑François Bonnardot, « À qui Jacques de Longuyon a-t-il dédié le poème des Vœux du Paon ? », Romania, vol. 24, no 96, , p. 576-581 (lire en ligne).
↑Catherine Gaullier-Bougassas (dir.), Les Vœux du paon de Jacques de Longuyon. Originalité et rayonnement, Paris, Éditions Klincksieck, coll. « Circare », , 320 p. (ISBN978-2-252-03775-1, présentation en ligne)
↑Section romane, « Vœux du paon, Jacques de Longuyon », notice de base de données, sur Jonas-IRHT/CNRS, Centre national de la recherche scientifique / Institut de recherche et d'histoire des textes, (consulté le ).