Uriel FrischUriel Frisch
Uriel Frisch (né le ) est un physicien français spécialiste de la mécanique des fluides, de l'astrophysique et des mathématiques appliquées connu pour ses travaux sur la turbulence appliquée à l'astrophysique[1]. Il s'intéresse également à l'histoire des sciences. BiographieDe à Uriel Frisch est élève à l'École normale supérieure. De à ce jour il est chercheur au CNRS d’abord à l’Institut d’Astrophysique (Paris) puis à l'Observatoire de la Côte d'Azur à Nice. En il est docteur de 3e cycle et en il devient docteur ès sciences physiques à l'Université de Paris après un passage au Courant Institute (Université de New York) comme chercheur invité. De à il est professeur invité à l'Université Harvard. De à il enseigne dans les universités de Paris et de Nice. Il a été :
Travaux scientifiquesDes travaux bien cités, par exemple sur les systèmes dynamiques et la magnétohydrodynamique et sur la dynamique de la turbulence ne seront pas discutés ici[2],[3],[4]. Intermittence et singularités complexes[5]Les données expérimentales sur la turbulence développée (TD) indiquent que les dérivées d’ordre élevées présentes des bouffées. Depuis les travaux de Batchelor et Townsend, on appelle cela de l’intermittence. Ils ont montré que les bouffées sont associées à des singularités à temps complexes[C'est-à-dire ?]. L’écoulement de Taylor-Green : première évidence que les équations d’Euler 3D incompressibles n’explosent pas en temps fini[6]Des simulations spectrales (en coordonnées eulériennes) ont été réalisées et analysées par la mesure du rayon du tube spatial d’analyticité. Aux temps les plus longs accessibles, ce rayon décroit exponentiellement en temps. Multifractalité[7]Les expériences de TD indiquent, qu’aux échelles spatiales où le forçage et la dissipation sont négligeables, les moments des incréments de vitesse varient comme des lois en puissance de la séparation. Toutefois l’exposant varie non linéairement avec l’ordre. Il s’agit d’une forme nouvelle d’intermittence qui peut s’interpréter comme la compétition d’une infinité de dimensions fractales. Cette multifractalité peut s’expliquer avec la théorie des grandes déviations. Hydrodynamique sur réseaux[8]Uriel Frisch et ses collaborateurs ont montré qu’il existe des automates cellulaires de von Neumann sur des réseaux appropriés qui simulent la dynamique des équations de Navier-Stokes. Des variantes, utilisant les mêmes réseaux, mais avec l’approximation de Boltzmann sont maintenant fréquemment utilisés pour la modélisation numérique des écoulements autour des véhicules et des avions. Reconstruction cosmologique et transport optimal[9]Le mouvement de la matière noire en cosmologie à grande échelle est gouverné par les équations d’Euler-Poisson. À ces échelles, l’application lagrangienne est le gradient d’une fonction convexe. Le problème de reconstruction cosmologique, à savoir reconstruire l’histoire de l’Univers à partir de la répartition des masses actuelles, devient, par un résultat de Y. Brenier, un problème de transport optimal au sens de Monge. Ce dernier peut être simulé très efficacement comme un problème d’assignation optimal. Publication
Distinctions
Références
Liens externes
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