Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Bien que les prises de vues puissent être faites avec le consentement des sujets, les spectateurs de ce type de scènes recherchent le plus souvent des clichés pris furtivement, notamment dans des lieux publics, et donc, selon toute vraisemblance, à l'insu des personnes représentées, ce qui fait de l'upskirting une forme de voyeurisme.
L'avènement des téléphones mobiles équipés d'appareils photo et de caméras est souvent présenté comme étant à l'origine du développement de cette pratique, mais en réalité, l'upskirting existe depuis que la mode a démocratisé la minijupe, c'est-à-dire vers le milieu des années 1960.
Une telle pratique sans le consentement de la personne photographiée peut être considérée comme illégale dans certaines juridictions.
Pénalisation de la pratique
Belgique
En Belgique, une loi adoptée en 2014 permet de punir d'un an de prison ce type de comportement[1].
France
Le , « un amendement au projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles prévoit une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende pour les auteurs » d'upskirting[2].
Royaume-Uni
Au Royaume-Uni, l'upskirting est ajouté à la loi de 2003 sur les délits sexuels en 2019, pour en faire une infraction spécifique en Angleterre et au pays de Galles.