le couronnement de Jogaila Algirdaitis comme roi de Pologne sous le nom de Władysław II Jagiełło (en français, Ladislas II Jagellon) ;
l'union des terres de Lituanie et de Pologne sous la règlementation des lois de la Pologne « pour toute l'éternité » ;
la récupération des possessions et des territoires perdus par le royaume de Pologne, sans toutefois préciser lesquels.
L'union de la Couronne polonaise et de la grande-principauté de Lituanie par l’union personnelle n'est pas dirigée contre l'ordre Teutonique, mais son existence gêne les projets de ce dernier[1]. La noblesse polonaise est partagée entre l'opposition aux chevaliers teutoniques et la menace croissante des Russes, mais tout le monde tombe d'accord sur le fait que l'union ferait une plus grande force face aux menaces extérieures.
Le baptême du prince a lieu le et le mariage est célébré le . Le grand maître de l'ordre Teutonique se voit demandé de jouer le rôle de parrain mais il refuse et entreprend une action militaire contre la Lituanie qu'il juge toujours païenne. Dans même temps, le pape érige Vilnius en évêché.
Tandis que Władysław II et Hedwige règnent sur la Pologne et la Lituanie à Cracovie, le pouvoir réel en grande principauté de Lituanie est entre les mains du cousin de Władysław, Vytautas le Grand, qui suit une politique généralement indépendante. À la mort de la reine Hedwige en 1399, Władysław reste le souverain de la Pologne et devient ainsi le fondateur de la dynastie Jagiellon.