Le film bénéficie d'une sortie française en 1988 sous le titre Typhoon[1].
Synopsis
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Dans une petite ville de campagne du Japon, des adolescentes ignorent l'ordre d'évacuation du collège au moment de l'approche d'un typhon et restent dans l'établissement.
En France, le film est présenté en 1986 au Festival des 3 Continents à Nantes où il remporte le prix de la mise en scène[6]. Le film est également présenté à Cannes la même année[7],[8]. Hubert Niogret ainsi que Jean-Pierre Berthomé manifestent au sein de la revue un grand intérêt pour le film[7], selon Hubert Niogret, le film « a une vitalité que bien des films pourraient lui envier, ainsi qu'un sens de la surprise et du contrepied, qui contribuent pour beaucoup au plaisir du spectateur »[8].
Le film sort en France le sous le titre Typhoon[1]. Le nom du réalisateur est également orthographié « Shinzi Somai » et non pas Shinji Sōmai[1]. Il est distribué par Les Films du Sémaphore[5].
La sortie du film est considérée comme discrète par Le Monde pour lequel le film est une curiosité. Pour le quotidien, l'intérêt du film est surtout sa nouveauté et les renseignements qu'il apporte sur le Japon contemporain et son cinéma[9]. Les Cahiers du cinéma apprécient aussi le sujet sociologique du film, mais Vincent Ostria souligne aussi une « inquiétante étrangeté » et décrit le film comme très semblable dans son dispositif à celui d'un film d'horreur hollywoodien, mais « beaucoup plus fort puisqu’il ne montre pas d’agressions sanguinolentes, mais des implosions mentales. La vraie horreur est intérieure, jamais physique »[10]. Le film est de nouveau présenté en France à l'occasion du Festival d'automne en partenariat avec les Cahiers du cinéma en 1997[11], puis en 1998 au cinéma Le Champolion à l'occasion d'une carte blanche à Benoît Jacquot où le film est décrit comme « remarquable mais peu remarqué »[12].