Tunis socialiste
Tunis socialiste est un journal en langue française qui a paru en Tunisie sous le protectorat français[1]. Organe de la Fédération tunisienne de la SFIO[1],[2], le journal est fondé en mars 1921, après que les communistes ont fait scission de la SFIO et gardé le contrôle de L'Avenir social[3]. L'équipe éditoriale d'origine est composée du docteur Albert Cattan, d'André Duran-Angliviel, de Joachim Durel et du couple Eva et Alexandre Fichet[2],[4]. Tunis socialiste porte la mention « pour la fraternité des races »[3]. Lorsqu'en 1934-1935 Tunis socialiste est suspendu et que quatre de ses rédacteurs (Élie Cohen-Hadria, Serge Moati, Yves Faivre et Duran-Angliviel) sont poursuivis par le résident général de France, Marcel Peyrouton, la SFIO envoie un avocat pour les défendre au procès : Vincent Auriol, futur président de la République française. Tunis socialiste ouvre à plusieurs reprises ses colonnes en tribune libre — la rubrique est intitulée « Droit d'asile » — aux militants nationalistes tunisiens quand la censure française les empêche de s'exprimer ailleurs[5]. Il disparaît avec l'indépendance de la Tunisie en 1956. Références(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tunis-Socialiste » (voir la liste des auteurs).
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