Tullie Moneuse

Tullie Moneuse
Auguste Préault, Portrait de Tullie Blum, 1875, Paris, musée Carnavalet.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Mayeur (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marie Adelaïde CaignetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité
Prononciation

Tullie Moneuse ou Tullie Blum, noms de plume de Marie Adelaïde Caignet, née le (16 germinal an XII) à Gray (Haute-Saône) et morte le à Paris, est une femme de lettres française.

Biographie

Née Marie Adelaïde dite Tullie Caignet, elle écrivait sous le nom de plume Tullie Moneuse puis Tullie Blum. Elle épouse en premières noces Bernard Gilles Moneuse le et devient ainsi la belle-sœur de Catherine Mélanie Moneuse, qui donnera naissance à Gustave Eiffel. Le couple aura en 1826 une fille appelée Marie Catherine Adélaïde dite Alice mais Tullie Caignet demandera le divorce en 1833, après que son mari pharmacien ait essayé de l'assassiner à plusieurs reprises[1],[2]. Elle se remarie ensuite avec Auguste Blum.

Sa fille Alice Moneuse (1826-1880), épouse de Joseph Émile Zéphirin Amiel (1824-1897), professeur de l'université et conseiller général de la Côte-d'Or fut l'amie intime du poète Sully Prudhomme avec qui elle entretiendra une correspondance de 15 ans de 1865 à sa mort. Elle était « une femme d'une rare distinction d'esprit dont l'auteur des Solitudes goûtait tout particulièrement les conseils[réf. nécessaire]. »

Tullie Caignet est l'arrière grand-mère d'Alice Julie Catherine Mayeur (1873-1930) qui fut l'épouse du ministre bibliophile Louis Barthou.

Elle est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise (90e division. Sa tombe était ornée d'un médaillon en bronze la représentant, réalisé par Auguste Préault en 1875, volé avant 1981. Un exemplaire de ce médaillon est conservé à Paris au musée Carnavalet[3]. À ses côtés reposent sa petite-fille Adelaïde Catherine Marguerite Amiel (1848-1940) et l'époux de celle-ci, le peintre paysagiste Maximilien Mayeur (1840-1889).

Publications

  • Adrienne, nouvelle parue dans la Gazette des Salons, Journal de Musique, de Littérature et de Modes, [4].
  • Trois ans après [plaidoyer en faveur de la loi du divorce], Paris, L. Desessart et Cie, 1836.
  • Régina, 2 volumes, Paris, L. Desessart et Cie, 1838[5].
  • Marguerite Robert [ouvrage pour la jeunesse], Tours, A. Mame et Fils, 1851.
  • La Providence des pauvres gens, texte publié sous le nom de Tullie Blum, dans le recueil Les Topazes. Légendes, Contes et Poésies, regroupées par Paul Lacroix dit le Bibliophile Jacob, 1868[6].

Notes et références

  1. « Audience du 22 juin. Séparation de corps », Gazette des tribunaux, ([PDF] en ligne).
  2. « Audience du 29 juin. Séparation de corps », Gazette des tribunaux, ([PDF] en ligne).
  3. « Tullie Blum », médaillon par Auguste Préault, sur parismuseescollections.paris.fr.
  4. Lire en ligne sur Gallica.
  5. Lire en ligne sur Gallica.
  6. Gravures en ligne sur book-graphics.blogspot.fr.

Bibliographie

  • Éliane Lochot, Femmes en Bourgogne, Péronnas, Société d’émulation de l’Ain, 22-23 octobre 2016, 173 p. (ISBN 978-2-9507275-7-2), « Tullie Moneuse », p. 130-140

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