Il s’agit d’un tronçon de rivière souterraine dont l’amont a été décapité. En effet, les coups de gouge montrent que le sens de courant va de l’entrée vers le fond (-25 m)[N 2]. La morphologie générale de la cavité est celle d’un méandre en « trou de serrure », avec au début des banquettes (encoches pariétales) et vers la fin un franc surcreusement en méandre.
Explorations
La cavité est connue depuis très longtemps, elle est topographiée par Yves Créac’h le , puis par D. Fabre le [2]. Vers 1985, Michel Isnard aurait dépassé le terminus et fait une centaine de mètres de plus.
Notes et références
Notes
↑En spéléologie, le développement correspond à la longueur cumulée des galeries interconnectées qui composent un réseau souterrain.
↑En spéléologie, les mesures négatives ou positives se définissent par rapport à un point de référence qui est l'entrée du réseau, connue, la plus élevée en altitude.
Références
↑Bigot Jean-Yves, « Spéléométrie de la France. Cavités classées par département, par dénivellation et développement. », Spelunca Mémoires n° 27, , p. 160 (ISSN0249-0544)
↑Créac’h Yves (1987) – Grottes et gouffres divers des Alpes de Haute Provence. In Inventaire spéléologique des Alpes-Maritimes, tome IV, .pp. 915-967.
Voir aussi
Bibliographie
Créac’h Yves (1987) – Grottes et gouffres divers des Alpes de Haute Provence. In Inventaire spéléologique des Alpes-Maritimes, tome IV, .p. 915–967.