Il se présente sous la forme d’un chapeau de couleur gris-brun, qui peut atteindre jusqu’à 15 cm de diamètre. Sa surface est lisse et légèrement veloutée. Sa marge est incurvée et ses lames sont fines et serrées. Sa chair est blanche et ferme. Sa stipe est court et épais et sa base est enfoncée dans le bois. Il est souvent trouvé en groupes sur les mûriers.
Ce champignon[1] est couramment utilisé depuis des siècles dans la médecine orientale ancienne, son extrait est censé rafraîchir l'organisme et prolonger la vie.
Il est connu sous le nom de « song gen », ou « Sanghuang »[2] en médecine chinoise, « Sang-Hwang » en coréen, et, « Meshimakobu » en japonais.
Des chercheurs ont étudié ces extraits en laboratoire[3].
Cette recherche en laboratoire a montré que le type d'extrait de ce champignon peut ralentir la croissance des cellules cancéreuses du sein[4].
Il a également été démontré qu'il avait des effets anticancéreux[5],[6] sur la peau[7], les poumons, et la prostate[8].
Des chercheurs thailandais et coréen ont trouvé la preuve que le « champignon Phellinus thaïlandais (Phellinus linteus) » peut traiter le cancer avec moins d'effets secondaires que la chimiothérapie[réf. nécessaire].
Systématique
Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Tropicoporus linteus (Berk. & M.A. Curtis) L.W. Zhou & Y.C. Dai[12], publié en 2015[13].
L'espèce a été initialement classée dans le genre Polyporus sous le basionymePolyporus linteus Berk. & M.A. Curtis, 1858[12].
↑(en) Wu Shenghua, Dai Yu-cheng, T. Hattori et Yu TuWen, « Species clarification for the medicinally valuable 'sanghuang' mushroom. », Botanical Studies, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Hualin Wang, Guang Wu, Hyoung Jin Park et Ping Ping Jiang, « Protective effect of Phellinus linteus polysaccharide extracts against thioacetamide-induced liver fibrosis in rats: a proteomics analysis », Chinese Medicine, vol. 7, no 1, , p. 23 (ISSN1749-8546, PMID23075396, PMCIDPMC3536605, DOI10.1186/1749-8546-7-23, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Yung Hyun Choi, Man Kyu Huh, Chung-Ho Ryu et Byung Tae Choi, « Induction of apoptotic cell death by mycelium extracts of Phellinus linteus in human neuroblastoma cells », International Journal of Molecular Medicine, vol. 14, no 2, , p. 227–232 (ISSN1107-3756, DOI10.3892/ijmm.14.2.227, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Ji Sun Hwang, Ho-Keun Kwon, Jung-Eun Kim et Jeonghae Rho, « Immunomodulatory effect of water soluble extract separated from mycelium of Phellinus linteus on experimental atopic dermatitis », BMC Complementary and Alternative Medicine, vol. 12, no 1, , p. 159 (ISSN1472-6882, PMID22988890, PMCIDPMC3479073, DOI10.1186/1472-6882-12-159, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Megumi Hara, Tomoyuki Hanaoka, Minatsu Kobayashi et Tetsuya Otani, « Cruciferous vegetables, mushrooms, and gastrointestinal cancer risks in a multicenter, hospital-based case-control study in Japan », Nutrition and Cancer, vol. 46, no 2, , p. 138–147 (ISSN0163-5581, PMID14690789, DOI10.1207/S15327914NC4602_06, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Hwan Mook Kim, Jong Soon Kang, Jee Youn Kim et Song-Kyu Park, « Evaluation of antidiabetic activity of polysaccharide isolated from Phellinus linteus in non-obese diabetic mouse », International Immunopharmacology, vol. 10, no 1, , p. 72–78 (ISSN1878-1705, PMID19811769, DOI10.1016/j.intimp.2009.09.024, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Li-Wei Zhou, Josef Vlasák, Cony Decock, Addisu Assefa, Jan Stenlid, Dawit Abate, Sheng-Hua Wu et Yu-Cheng Dai, « Global diversity and taxonomy of the Inonotus linteus complex (Hymenochaetales, Basidiomycota): Sanghuangporus gen. nov., Tropicoporus excentrodendri and T. guanacastensis gen. et spp. nov., and 17 new combinations », Fungal Diversity, Springer Science+Business Media, vol. 77, no 1, , p. 335-347 (ISSN1560-2745 et 1878-9129, DOI10.1007/S13225-015-0335-8, lire en ligne).