Les traités Ansei (en japonais : ansei no karijōyaku(安政の仮条約?)) ou traités Ansei des cinq puissances (en japonais : ansei no go kakoku jōyaku(安政五カ国条約?)) désignent une série de « traités inégaux », signés en 1858, au cours de l'ère Ansei, entre le Japon d'un côté, et les États-Unis, l'Empire britannique, l'Empire russe, les Pays-Bas et l'Empire français de l'autre[1]. Le premier traité, également appelé traité Harris, est signé par les États-Unis en juillet 1858, la France, l'Empire russe, l'Empire britannique et les Pays-Bas suivant rapidement l'exemple américain dans les 3 mois qui suivent : le Japon est contraint d'appliquer aux autres pays, les conditions accordées aux États-Unis en vertu de la « clause de la nation la plus favorisée ».
Contenu
Les points les plus importants de ces « traités inégaux » sont :
Possibilité pour les citoyens étrangers de vivre et commercer à volonté dans ces ports (seul le commerce d'opium est interdit).
Système d'extraterritorialité qui prévoit l'assujettissement des résidents étrangers aux lois de leurs juridictions consulaires propres au lieu du système de droit japonais.
Faibles droits de douane fixes sur les importations-exportations, soumis au contrôle international, privant ainsi le gouvernement japonais de contrôle sur le commerce extérieur et la protection des industries nationales (le taux descendra jusqu'à 5 % dans les années 1860).
Composition
Les cinq traités connus collectivement sous le nom « traités Ansei » sont :
Polak, Christian. (2001). Soie et lumières: L'âge d'or des échanges franco-japonais (des origines aux années 1950). Tokyo: Chambre de Commerce et d'Industrie Française du Japon, Hachette Livre Fujin Gahōsha (アシェット婦人画報社).
__________. (2002). 絹と光: 知られざる日仏交流100年の歴史 (江戶時代-1950年代) Kinu to hikariō: shirarezaru Nichi-Futsu kōryū 100-nen no rekishi (Edo jidai-1950-nendai). Tokyo: Ashetto Fujin Gahōsha, 2002. (ISBN4-573-06210-6 et 978-4-573-06210-8); OCLC 50875162