Les instruments juridiques authentiques ont fait l'objet de copies des deux côtés de la Manche. Ces copies examinées par Charles Petit-Dutaillis lui font dire en 1941 (op. cit.) que les copistes successifs se sont montrés susceptibles au point que les variantes frisent la falsification, spécialement de la clause du serment.
Bibliographie
Charles Petit-Dutaillis, « Les copies du traité de paix du Goulet (). Variantes et falsifications », Persée, vol. Bibliothèque de l'école des chartes, nos 102-1, , p. 35-50 (lire en ligne, consulté le ).
Notes et références
Notes
↑Rigord écrit : « L'an du Seigneur 1200, au mois de mai, le jour de l'Ascension du Seigneur, Philippe roi de France et Jean roi d'Angleterre, conclurent ensemble la paix entre Vernon et l'île des Andelys ». Sachant qu'en 1200 Pâques tombe le 8 avril, l'Ascension arrive donc 40 jours plus tard en comptant le dimanche de Pâques, soit le jeudi . La plupart des historiens donnent cependant comme date pour le traité le 22 mai (« La Bretagne sous l'orage Plantagenêt, page 219 », (consulté le )).
↑Jean Fleury, Le mystère de la Chesnaie : Une légende bretonne, Éditions L'Harmattan, 2007, page 12.
↑Jean Mineray, préface de Michel de Decker, Gaillon, un château, des villages, des histoires…, Luneray, éditions Bertout, 1984, p. 46-47 (ISBN2-86743-023-2).