Traité de réciprocité entre les États-Unis d'Amérique et le royaume d'Hawaï de 1875Traité de réciprocité de 1875
Le roi Kalakaua et les membres de la Commission de réciprocité : John Owen Dominis, gouverneur d'Oahu ; Henry A. Peirce, commissaire des États-Unis, Kalakaua ; E. M. Mayor, la secrétaire privée du roi ; et John M. Kapena, gouverneur de Maui.
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Le traité de réciprocité entre les États-Unis d'Amérique et le royaume d'Hawaï est un accord de libre-échange signé et ratifié en 1875 qui est généralement connu dans le monde anglo-saxon comme le traité de réciprocité de 1875 (Reciprocity Treaty of 1875 ou encore Treaty of reciprocity between the United States of America and the Hawaiian Kingdom). HistoireLe traité donne un libre accès sans taxe au marché des États-Unis pour les productions agricoles hawaïennes notamment le sucre à partir de . En retour, les États-Unis gagnent des terres dans la zone connue sous le nom de Pu u Loa connu par la suite sous le nom de Pearl Harbor. Les négociateurs du traité sont les diplomates Henry AP Carter et Elisha Hunt Allen, le ministre des Affaires étrangères du royaume William Lowthian Green, et le roi Kalākaua pour le royaume de Hawaii[2]. Pour les États-Unis, les signataires sont le secrétaire d'État Hamilton Fish et le président Ulysses S. Grant[1]. La première cargaison de sucre en provenance d'Hawaï en vertu du traité arrive à San Francisco en à bord d’un navire commandé par le capitaine William H. Marston Ce traité entraine un essor économique de l’ile avec une forte augmentation des plantations de canne à sucre et la mise en place de grand système d’irrigation pour satisfaire les besoins de cette agriculture à partir des années 1880[3]. Le traité de réciprocité est renouvelé en 1884 mais il faut attendre 1887 pour sa ratification avec l'adjonction d'un amendement permettant aux États-Unis la création d’une base navale à Pearl Harbor[4]. Notes et références
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