Depuis 2012, la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique sont candidates au statut d'État associé de la CARICOM. Aucune suite officielle n'a encore été donnée ; seule une décision d'« examiner la possibilité d'une politique d'élargissement de la CARICOM » a été formulée, fin , à l'issue de la 29e rencontre internationale de la conférence des chefs de gouvernement de la Communauté[2].
États signataires
Les États signataires du traité sont au nombre de quinze.
Tableau des États membres de la Communauté Caribéenne (signataires du Traité de Chaguaramas)
À la suite de la déclaration de Grande Anse en 1989, le traité est révisé en 2001 afin de prévoir la création d'un marché unique caribéen (le CSME, mentionné à 49 reprises dans le texte de 2001). Le préambule du traité effectue une synthèse des objectifs fondateurs de la CARICOM[4] :
le renforcement de l'intégration économique régionale par le biais d'un marché unique caribéen (CSME) ; la circulation sans restriction des capitaux, de la main-d'œuvre et de la technologie
l'amélioration de la participation des populations et des partenaires sociaux dans l'intégration économique
la promotion de la sécurité alimentaire et de la diversification structurelle, afin d'améliorer le niveau de vie de leurs populations
la facilitation d'un accès équitable, pour les populations, aux ressources de la région
la création de procédures et de services règlementaires et administratifs communs
le développement d'une agriculture de marché respectueuse de l'environnement
la diversification des transports terrestres, aériens et maritimes intra-régionaux et extra-régionaux
la solidarité vis-à-vis des pays les moins développés de la Communauté