Dans un village, au nord du Portugal, Laureano retrouve ses agresseurs, 25 ans plus tard, pour la fête du village, mais, à la nuit tombée, tout revient au passé : la tradition païenne veut toujours et encore que les garçons fouettent les filles, et d'en provoquer d'autres tragédies[1],[2].
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.
En , on apprend que le titre du film devient officiellement Restos do vento, que le scénario est écrit en partenariat entre le réalisateur et le dramaturgeTiago Rodrigues et qu'il est coproduit par Arte France Cinéma, Rádio e Televisão de Portugal (RTP) et APM Produções, avec le soutien de l'Instituto do Cinema e Audiovisual (ICA), Fundo de Apoio ao Turismo e ao Cinema et Correio da Manhã TV (CMTV)[5],[6].
Aucune musique n'est présente dans ce film, hormis les chansons de la fête du village, et le réalisateur se l'explique : « La raison est très simple. Le cinéma est un art manipulateur, nous manipulons toujours les émotions. Je préfère tirer mes propres conclusions que d'être manipulé par la musique » (« A razão é muito simples. O cinema é uma arte manipuladora, estamos sempre a manipular emoções. Prefiro tirar eu as minhas próprias conclusões do que estar a ser manipulado pela música »)[10].
Accueil
Festival et sorties
Le , le 75e festival de Cannes révèle la sélection officielle de ce film Restos do vento dans la section des « Séances spéciales », hors compétition[11],[12]. La projection y a lieu au soir du [13], et c'est une première depuis 16 ans pour le Portugal parce qu'aucun film portugais n'y avait plus été présenté — le dernier étant En avant, jeunesse ! (Juventude em Marcha, 2006) de Pedro Costa[14]. Le film y est bien accueilli par les critiques[15],[16].