Les premières études menées au début du XXe siècle virent dans son nom une corruption de « Rocafol » et le rapprochèrent à tort des Roquefeuil[1].
Torcafol appartiendrait selon tout vraisemblance à la lignée des Guérin (ou Garin), seigneurs du Tournel et du Randon[2].
Son nom proviendrait de celui d'une terre proche du château du Tournel appelée « Torchefouol »[3].
Carl Appel, Poésies provençales inédites tirées des manuscrits d'Italie, H. Welter, , « Garin d'Apchier et Torcafol », p. 36-56
Anne Trémolet de Villers, Trobar en Gévaudan, , p. 31-36
J. A. Dalle, Choses et gens de Gévaudan, t. 4, Éditions Roudil, coll. « La grande et la petite histoire des communes françaises »,
(it) Fortunata Latella, I Sirventesi di Garin d'Apchier e di Torcafol, Modène, Mucchi, (ISBN978-88-7000-237-9)
Notes et références
↑« [...] Torcafol est un nom authentique. [...] Il y désigne, par son nom de famille, un jeune domicellum du prénom de Bertrand, et ce domicellum est le fils ou le petit-fils d'un Raymond de Roquefeuil (— Rocafol en provençal du temps) [...]. Il devenait dès lors évident que Torcafol était une forme familière de Rocafol et qu'il fallait chercher le troubadour parmi les membres de la famille de Roquefeuil. » in Société Académique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire, Bulletin historique illustré publié par la Société académique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire, t. I, (ISSN1270-3664, lire en ligne), p. 324