Too Much Pussy! (sous-titré Feminist Sluts, A Queer X Show) est un documentaire d'Émilie Jouvet sorti en 2010. Une version pornographique, intitulée Much More Pussy!, est sortie en 2011.
Synopsis
Un road-movie documentaire sur la tournée de femmes artistes queers nord-américaines et européennes, entre les discussions pendant les trajets en minibus, les haltes dans des squats à roulottes allemands et les performances burlesques et feministes pro-sexe (le « queer X show ») sur des scènes des villes européennes en été 2009.
The Graves Brothers Deluxe : Drinking at the Sea Star
Accueil critique
« Voilà la version docu et lesbienne de Tournée, de Mathieu Amalric ! [...] Au-delà de son postulat sympathique, ce documentaire manque d'un point de vue. [...] Une succession de moments in et off, de vraies-fausses saynètes un brin inutiles et beaucoup (trop) de provoc vaine suscitent un vague intérêt pour ce monde vibrionnant et inconnu, sans jamais le maintenir tout à fait. » d'après Isabelle Danel dans Première[3]
« Road trip haut en couleurs de performeuses lesbiennes influencées par les grandes figures du féminisme queer et post porn. Ou quand le sexe faible fait très fort ! » d'après Sébastien Mauge dans aVoir-aLire[4]
« Emilie Jouvet met les formes : son film est soigné et la bande originale détonne. Mais les « performeuses » ne convainquent pas. On aurait envie de comprendre comment, au-delà de l'exhibition, elles utilisent leur sexualité comme instrument de liberté, d'indépendance et même de discours politique. Mais elles ne nous disent guère plus que leur désir d'assumer leurs fantasmes et de jouir comme elles veulent. On ne peut qu'approuver, bien sûr, sans avoir forcément besoin, ni envie, d'en être les témoins. Too much pussy, indeed. » d'après Juliette Bénabent dans Télérama[5]
« Magnifique ode à la femme sous toutes ses formes, dont on ressort inévitablement plein d'une énergie solaire, Too Much Pussy ! est une invitation à jouir sans entrave, à ne pas se sentir confiné dans des genres prédéfinis pour se construire sa propre identité sans se soucier des normes et surtout à s'intéresser de plus près à cet univers si particuliers. Un très bel hymne queer et rock, qui ne devrait pas tarder à devenir culte. » d'après Flavia Guéhéneuc dans Tout le Ciné[6]