H302 : Nocif en cas d'ingestion H317 : Peut provoquer une allergie cutanée H361 : Susceptible de nuire à la fertilité ou au fœtus (indiquer l'effet s'il est connu)(indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) H370 : Risque avéré d'effets graves pour les organes (ou indiquer tous les organes affectés, s'ils sont connus)(indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) P201 : Se procurer les instructions avant utilisation. P202 : Ne pas manipuler avant d’avoir lu et compris toutes les précautions de sécurité. P260 : Ne pas respirer les poussières/fumées/gaz/brouillards/vapeurs/aérosols. P261 : Éviter de respirer les poussières/fumées/gaz/brouillards/vapeurs/aérosols. P264 : Se laver … soigneusement après manipulation. P270 : Ne pas manger, boire ou fumer en manipulant ce produit. P272 : Les vêtements de travail contaminés ne devraient pas sortir du lieu de travail. P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage. P281 : Utiliser l’équipement de protection individuel requis. P321 : Traitement spécifique (voir … sur cette étiquette). P330 : Rincer la bouche. P301+P312 : En cas d'ingestion : appeler un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin en cas de malaise. P302+P352 : En cas de contact avec la peau : laver abondamment à l’eau et au savon. P307+P311 : En cas d’exposition : appeler un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin. P308+P313 : En cas d’exposition prouvée ou suspectée : consulter un médecin. P405 : Garder sous clef. P501 : Éliminer le contenu/récipient dans …
Le tolbutamide est un médicament hypoglycémique oral, inhibiteur des canaux potassiques, du type sulfonylurée de première génération. Ce médicament peut être utilisé dans le traitement du diabète de type 2 si le régime alimentaire seul n’est pas efficace. Le tolbutamide stimule la sécrétion de l'insuline par le pancréas. Il n'est pas couramment utilisé en raison de la fréquence accrue d'effets indésirables par rapport aux sulfonylurées plus récentes de deuxième génération, telles que le glibenclamide. Il a généralement une courte durée d'action en raison de son métabolisme rapide, il est donc sans danger pour une utilisation chez les personnes âgées. Il a été découvert en 1956[4].
Histoire
L'Orinase (dont la matière active est le tolbutamide) a été développée par Upjohn Co. à une époque où le traitement médical principal du diabète consistait en injections d'insuline. Eli Lilly maîtrisait le marché de la production d’insuline à l’époque. L'Orinase, à l'instar d'autres traitements médicamenteux détectés par des signes dits paracliniques plutôt que par des signes observables cliniquement ou des symptômes signalés par le patient, a bénéficié d'une sensibilité accrue et de la disponibilité du test de glycémie. Milton Moskowitz (qui a publié en 1961 Drug and Cosmetic Industry) a affirmé que l'introduction de l'Orinase, « a élargi l'ensemble du marché en intégrant dans les soins médicaux les diabétiques qui auparavant n'étaient pas traités »[5]. Il obtint ce résultat en changeant la perception du diabète encore plus que ne le fit l'insuline. Le traitement de cette maladie chronique n'était plus considéré comme un simple ralentissement d'une « dégénérescence inexorable », mais plutôt vu comme « un modèle de surveillance et de détection précoce »[6].
Effets indésirables
Le tolbuutamide a de nombreux effets secondaires, dont les suisvants :
Les salicylates déplacent le tolbutamide de son site de liaison sur les protéines de liaison plasmatiques, ce qui entraîne une augmentation de la concentration de tolbutamide libre, donc un choc hypoglycémique.
↑(en) S. R. Walker, Trends and Changes in Drug Research and Development, Springer Science & Business Media, , 128 p. (ISBN978-94-009-2659-2, lire en ligne), p. 109.
↑(en) Jeremy A. Greene, Prescribing by Numbers : Drugs and the Definition of Disease, Baltimore, MD, Johns Hopkins University Press, .