Tobias Schalken suit les cours à la Breda art school Sint-Joost, où il rencontre Stefan van Dinther et tous deux entreprennent plusieurs collaborations[1]. En 1997, ils auto-éditent Eiland, un recueil de bande dessinée d'avant-garde, qui leur vaut l'attention du microcosme de la bande dessinée[1]. Ce volume est suivi de quatre autres numéros[1]. Les deux artistes participent également à Comix 2000.
En France, l'éditeur La Cerise sur le gâteau publie en 2012 Balthazar, une bande dessinée muette[2] que Télérama décrit comme « un jeu de piste sans paroles »[3]. En 2020, Frémok publie L'Eldorado, œuvre dans laquelle Schalken emploie de multiples techniques : peinture à l'huile, « collage numérique, fusain, sculptures en bois, en silicone ou polymère, BD à l'encre, à la craie, au graphite, à l'acrylique ou à la gouache, photographies »[4]. L'album figure dans la sélection pour le fauve d'or au Festival d'Angoulême 2021[5].
L'artiste participe également à des expositions, comme BD à Bastia en 2002[6] ; « Une autre histoire » en 2011, organisée au Musée de la bande dessinée d'Angoulême[7] ; « Nocturnes », en 2014 (toujours au musée de la bande dessinée), où il réalise « une imposante statue équestre »[8] ; à Grenoble en 2016, pour une exposition sur « quarante natures mortes flamandes et hollandaises »[9].