Tobias Billström

Tobias Billström
Illustration.
Fonctions
Ministre suédois des Affaires étrangères

(1 an, 10 mois et 23 jours)
Premier ministre Ulf Kristersson
Gouvernement Kristersson
Prédécesseur Ann Linde
Successeur Maria Malmer Stenergard
Premier vice-président du Riksdag

(3 ans et 12 jours)
Président Urban Ahlin
Prédécesseur Susanne Eberstein
Successeur Ewa Thalén Finné
Ministre du Travail
Premier ministre Fredrik Reinfeldt
Gouvernement Reinfeldt
Prédécesseur Sven Otto Littorin
Successeur Hillevi Engström
Ministre suédois des Migrations et de la Politique d'asile

(7 ans, 11 mois et 27 jours)
Premier ministre Fredrik Reinfeldt
Gouvernement Reinfeldt
Prédécesseur Barbro Holmberg
Successeur Morgan Johansson
Député au Riksdag
En fonction depuis le
(22 ans, 2 mois et 21 jours)
Élection 15 septembre 2002
Réélection 17 septembre 2006
19 septembre 2010
15 septembre 2014
9 septembre 2018
11 septembre 2022
Circonscription Malmö
Législature 46e, 47e, 48e, 49e, 50e et 51e
Biographie
Nom de naissance Tobias Lennart Billström
Date de naissance (50 ans)
Lieu de naissance Malmö (Suède)
Nationalité Suédoise
Parti politique Modérés
Diplômé de Université de Lund
Université de Cambridge

Tobias Lennart Billström, né le à Malmö, est un homme politique suédois, membre des Modérés (M), de centre-droit.

Biographie

Il fait ses études d'histoire et de sciences politiques à l'université de Lund et à Cambridge[1].

Carrière politique

Il est depuis 2002 député au Riksdag, élu de la circonscription de Malmö. Pendant la période où il est ministre, son siège de député est occupé par son remplaçant, Staffan Appelros (en)[2]. Tobias Billström est membre du comité parlementaire sur les assurances sociales, ainsi que porte-parole du MSp pour les questions de migrations. Il est aussi secrétaire du parti à Malmö.

Entre et , il est ministre des Migrations et de la Politique d'asile du gouvernement de Fredrik Reinfeldt, qui dirige par ailleurs le MSp. En tant que tel, il participe aux conseils JAI de l'Union européenne. Âgé de 32 ans au moment de sa nomination, Tobias Billström est alors le cadet du gouvernement Reinfeldt, et est aussi le premier bisexuel déclaré à être ministre en Suède. Il est également brièvement ministre du Travail en 2010.

Le « Nannygate » et la redevance

Une semaine après sa prise des fonctions ministérielles, la presse révèle que Tobias Billström a délibérément omis de payer la redevance télévisée depuis une décennie, ce à quoi ce dernier répond en affirmant que cela résulte d'une opposition politique à la radiodiffusion publique. Il a néanmoins affirmé qu'il rembourserait ses dettes[3]. Ces déclarations n'ont pas empêché l'administration (le Radiotjänst i Kiruna (en)) de porter plainte, au pénal, contre Tobias Billström ainsi que deux autres ministres du gouvernement Reinfeldt, Cecilia Stegö Chilò (en) et Maria Borelius (en)[4]. Ces deux dernières démissionnent respectivement le 14 et , le Financial Times parlant de Nannygate (en) en raison des autres accusations portées contre celles-ci[5],[6] ; Tobias Billström affirme quant à lui qu'il n'avait aucunement l'intention de démissionner[7].

Ministre des Affaires étrangères

Le , il devient ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement d'Ulf Kristersson.

En 2022, dans un contexte de pressions du régime de Recep Tayyip Erdoğan pour obtenir l'extradition de réfugiés politiques turcs en échange de l'adhésion de la Suède à l'OTAN, Tobias Billström déclenche une polémique en affirmant que la « Turquie est une démocratie »[8].

Il démissionne de son poste le [9] et est remplacé le par Maria Malmer Stenergard.

Décorations

Notes et références

  1. [PDF]Curriculum vitae of Tobias Billström (PDF-file) (en).
  2. Riksdag: Tobias Billström (m) (accessed on July 14, 2007) (sv).
  3. Fler ministrar betalar inte licens (sv), Svenska Dagbladet, 11 octobre 2006.
  4. Ministers reported to police for unpaid TV licences (en), The Local, 13 octobre 2006.
  5. "Nannygate" ger eko i omvärlden, Dagens Nyheter, October 18, 2006 (sv).
  6. Så uppmärksammas skandalen i världsmedier, Expressen, October 15, 2006 (sv).
  7. "Jag tänker inte avgå", Dagens Nyheter, 17 octobre 2006 (sv).
  8. « En Suède, les opposants turcs, monnaie d’échange dans les tractations sur l’adhésion à l’OTAN », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  9. « Le chef de la diplomatie suédoise annonce sa démission », sur RTL,

Liens externes

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