Thérèse Adélaïde Manetti (en italien : Teresa Adelaide Cesira Manetti) naît le à San Martino di Campi Bisenzio, près de Florence (Italie), dans une famille pauvre. Toute petite, elle est surnommée « Bettina ». Très jeune, elle a le goût de la prière, elle se sent aimée du Christ et ressent le vif besoin de répondre à cet amour. Elle séduit son entourage par sa joie, sa beauté et sa personnalité attachante.
Elle a aussi une grande dévotion mariale, et durant son adolescence, elle comprend que la prière a autant de pouvoir que l’action. C'est pourquoi elle participe à l’adoration eucharistique. Elle va même jusqu'à adopter un style de vie cloîtré avec deux de ses amies[1].
Le tournant de sa vie
Alors qu'elle n'a pas 20 ans, une rencontre va changer sa vie : une femme agonisante lui confie « je mourrai tranquille sachant que tu seras, pour mes trois petites, leur maman ». Bettina décide donc de réunir autour d'elle quelques jeunes filles de son âge pour accomplir une œuvre d’aide et d’assistance en faveur de l’enfance pauvre et abandonnée. Elle dira « J’avais 19 ans quand je me suis donnée tout entière à Dieu »[1].
La fondatrice
En 1873, elle fonde, à Florence, une nouvelle Congrégation de carmélites contemplatives ayant une action de terrain : ce sont les « Sœurs Carmélites de Sainte Thérèse ». Bettina entre au carmel et prend le nom de Thérèse Marie de la Croix (en italien :Teresa Maria della Croce)[1]. Très vite, son Institut se répand à l’étranger (Liban, Terre sainte). Aujourd'hui l'ordre est également présent au Brésil, et en République tchèque, il compte 240 religieuses dans 25 maisons.
En 1904, la congrégation est reconnue de droit pontifical par le pape Pie X.
En 1901 elle fonde également à Florence l'institut « d'Adoration Perpétuelle ».
Sa Personnalité
Sœur Thérèse Marie de la Croix a une caractéristique évidente : la joie. Les gens se pressent dans son petit couvent, et attendent parfois des heures pour lui parler, obtenir des encouragements et ses lumières sur les problèmes qu'ils rencontrent. Jean-Paul II disait que « ses paroles de foi étaient capables de transfigurer la souffrance, et de rendre la paix ».
Thérèse Marie de la Croix est doté également de nombreux charismes[1].
Sa mort
À la fin de sa vie, elle souffre des critiques et de la calomnie. En 1908 elle est atteinte d’un cancer qui la fait horriblement souffrir.