Thomas SavareThomas Savare
Thomas Savare, né le , est un homme d'affaires français, président du Stade français Paris de 2011 à 2017. BiographieCarrière professionnelleDiplômé de l’École centrale Paris, il commence sa carrière en 1992 à la Banknote Corporation of America de New York, première filiale américaine du groupe familial, où il occupe le poste de vice-président[1]. En 1995, il est nommé à la direction générale du groupe familial François-Charles Oberthur Fiduciaire. En 1998, il prend la direction d’Oberthur Card Systems. De 1998 à 2003, il dirige la division carte à puce du groupe, alors que le groupe met fin à sa joint-venture avec Bull et rachète (fin 1999) la division cartes du britannique De La Rue[1]. En 2003, il quitte Oberthur et rejoint une start-up qui développe des cartes à puce spécialisées dans les solutions médicales[1]. En , il retourne dans le groupe familial en tant que directeur général adjoint d’Oberthur Technologies[1]. Depuis le , il occupe le poste de directeur général du groupe en remplacement de son père[2]. En 2021, le groupe crée une nouvelle division : Bioguard & Co[3]. La technologie Bioguard™ est une solution appliquée sur de nombreux produits pour protéger leur surface[4] et réduire les risques de transmission de virus. Rugby à XVEn , le Stade français traverse une crise majeure : le fonds canadien FACEM qui devait investir 12 millions d'euros dans le club[5] (aux côtés de Bernard Laporte[6]) pour combler un déficit de 6 millions d'euros et éviter une rétrogradation en deuxième division se désiste, laissant le club dans la détresse financière. Fin , Thomas Savare annonce la prise de contrôle du capital en apportant une participation de 11 millions d'euros[7],[8]. Il remplace alors Max Guazzini à la présidence du club, se sépare de Bernard Laporte et choisit Pierre Arnald à la direction générale du club et Richard Pool-Jones à la vice-présidence[9]. Malgré l'arrivée de Thomas Savare à la tête du club, le Stade français ne parvient pas à améliorer sa performance : 7e du Top 14 en 2012, 10e en 2013, et 7e en 2014[7]. C'est lors de la saison 2015 que les performances s'améliorent, notamment grâce au travail du nouvel entraineur Gonzalo Quesada recruté pour la saison 2014 : à mi-parcours, le Stade français est en tête du Top 14[10]. À la fin du championnat, le club se trouve à la 4e place et termine champion de France 2015 en éliminant successivement le Racing Metro 92 en barrages, le RC Toulon en demi-finale et l'ASM Clermont Auvergne (12 à 6) en finale. En , il fait partie de la cellule technique du XV de France, formée conjointement par les présidents de la FFR et de la LNR à la suite de l'échec de l'équipe de France à la Coupe du monde 2015, afin de présenter des propositions visant à améliorer sa compétitivité[11]. En , la cellule rend aux présidents Pierre Camou et Paul Goze un rapport où figurent quinze propositions[12],[13]. En 2016, il est élu au sein du collège des représentants des clubs du Top 14 du comité directeur de la Ligue nationale de rugby[14]. Il démissionne du comité directeur à la suite de la vente du Stade français en . Le , Jacky Lorenzetti, président du Racing 92 et Thomas Savare, président du Stade français, annoncent la fusion de leurs deux clubs[15]. Face aux fortes réticences soulevées par ce projet, les deux présidents annoncent le qu'ils renoncent finalement à cette fusion[16],[17]. En mai de la même année, le Stade français Paris décroche le premier titre européen de son histoire. On évoque un « effet fusion » et une équipe « réveillée après la grève »[18]: les joueurs remportent le Challenge européen en gagnant la finale 25 à 17 contre Gloucester au Murrayfield Stadium d'Édimbourg. À la suite de l'échec de fusion avec le Racing 92, il décide de vendre le club et choisit de retenir l'offre de l'allemand Hans-Peter Wild[19]. Après avoir laissé un message aux supporters[20],[21], il remettra les clefs à son successeur qui désignera Hubert Patricot comme nouveau président le [22]. En 2018, Thomas Savare intègre le comité consultatif du rugby francilien, organe consultatif de la Ligue régionale Île-de-France de rugby[23]. Candidat pour intégrer l'assemblée générale et le comité directeur de la Ligue nationale de rugby en tant que personnalité extérieure en , il n'est pas élu[24]. Notes et références
Liens externes
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