Né à Québec, le 11 avril 1861, d'Adolphe Couët et de Stéphanie Bochet, il fait ses études à Québec. Il entre chez les Dominicains à Belmonte en Espagne en 1881 et y prononce ses vœux en 1882. Il est ordonné à Corbara en Corse par Mgr de la Foata, le 3 octobre 1886[1].
Assigné à Lewiston, Ottawa, Saint-Hyacinthe, Montréal et Québec. Mort par noyade au lac Kénogami, le 16 septembre 1931. Inhumé à Québec dans le cimetière des sœurs Dominicaines de l'Enfant Jésus dont il a été l'aumônier et le conseiller, avant d'écrire la biographie de mère Marie de la Charité[2].En 2008, les restes ont été incinérés et transférés le 14 janvier 2009 au cimetière de la paroisse Notre-Dame-du-Rosaire à Saint-Hyacinthe, cimetière des Dominicains au Canada (Y-37)[3].
Appartenant à l’aile traditionaliste et nationaliste du clergé canadien-français, il est l’un des représentants du clérico-nationalisme. Défenseur des droits et des valeurs des Canadiens-français, il est également l’un des principaux représentants de l’antimaçonnisme au Québec. Il critique l’industrie du bois pour valoriser l’agriculture, plus favorable aux idéaux catholiques de l'époque qui prônent la cohésion de la famille et de la patrie.
Galerie
Cyrille Couët étudiant au séminaire de Québec
Thomas Couët vers 1888 à Ottawa
Thomas Couët vers 1894 à Lewiston, Maine U.S.A.
Deuxième conventum des rhétoriciens de 1879-1880 du Séminaire de Québec, tenu à Maizerets le 15 juillet 1909
Carte mortuaire fait par les Sœurs Dominicaines de Québec en 1931
Monument qui rappelle la tragédie de la noyade du père Couët et de ses compagnons sur la rivière Chicoutimi, au barrage du Partage-des-Roches, à Laterrière.
Cimetière des Dominicains, Saint-Hyacinthe (Cimetière Notre-Dame-du-Rosaire)
↑Allaire J.-B-A, Dictionnaire biographique du clergé Canadien-Français, Vol. 2, (lire en ligne), p. 147.
↑Huot, Gièle, Une femme au séminaire: Marie de la Charité, 1852-1920, fondatrice de la première communauté dominicaine du Canada, Éditions Bellarmin,, , 525 p. (ISBN2890076520), p. 467-477.
↑L'information sur l'inhumation a été repérée aux Archives provinciales de l'Ordre des Dominicains au Canada.