Thomas Boudin est né en 1570 à Paris au sein d'une famille d'artistes qui évolue dans Paris et ses environs. Il habite sur la paroisse de Saint Eustache qui se situe rue Montorgueil[1]. Sculpteur, il a pour père Guillaume Boudin (1567-1614), qui est spécialisé dans la sculpture de panneaux.
Thomas Boudin est l'apprenti de Mathieu Jacquet en 1584, et participe à son atelier jusqu'en 1595. Il obtient ses privilèges de Sculpteur officiel du Roi en 1606.
En 1607 et 1608, il a des filles. En 1610, il lui naît un fils qui est tenu sur les fonts baptismaux par Barthélemy Tremblay : il se nomme Barthélémy Boudin, qui sera lui aussi sculpteur du Roi[1].
Thomas Boudin est un des signataires des statuts que la communauté des maîtres-peintres et sculpteurs révise le .
Selon M. Leroux de Lancy, dans l’histoire qu’il a publiée de ce monument. La cheminée est au sud, en face de celle que Pierre Biard le père avait faite en 1608. Thomas Boudin s’était engagé à la livrer complètement achevée le jour de la saint Jean de l’année 1618 moyennant cinq mille livres tournois.
↑Jules Guiffrey, « Tombeau de Sully à Nogent-le-Rotrou par le sculpteur parisien Barthélemy Boudin (1642) », dans Revue de l'art français ancien et moderne, 1895, 3e série, p. 361-366(lire en ligne).
Geneviève Bresc-Bautier, « Thomas Boudin (vers 1570-1637), sculpteur du roi. A propos d'une statue priante du Louvre », Revue du Louvre, 29, 1979, p. 90-99.
Robert Le Blant, « Sculpteurs du temps d'Henri IV d'après les documents du Minutier central », dans Actes du 96e congrès national des sociétés savantes (Toulouse, 1971), 1976, p. 399-413.
« Marché passé par Thomas Boudin, sculpteur du roi, pour l'exécution de l'autel des Corps Saints dans l'abbaye de Saint-Denis, 29 août 1626 », Nouvelles archives de l'art français, 1897, 3e série, tome XIII, p. 61-74(lire en ligne)
Paul Vitry, Les Boudins et les Bourdins. Deux familles de sculpteurs de la première moitié du XVIIe siècle, Paris, 1897.