Pendant la guerre froide, dans les années 1980, un couple d'officiers du KGB (le service de renseignement de l’Union soviétique) est formé afin de vivre aux États-Unis comme des citoyens américains nés au Canada. La série commence au début du premier mandat de Ronald Reagan. Leur couverture les amène à vivre comme des époux qui élèvent leurs deux enfants dans la plus pure tradition américaine. En parallèle, ils mènent des missions de renseignement, de soutien ou de déstabilisation sur le territoire des États-Unis.
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[10] et Doublage Séries Database[11]
Production
Développement
La série a été créée par Joe Weisberg, ancien agent de la CIA, qui avait pour projet initial de raconter l'histoire d'un mariage au temps de la Guerre froide[12]. Son expérience au sein de l'agence lui a servi à la fois d'inspiration pour les intrigues et de source d'informations pour les opérations sur le terrain[13]. Weisberg s'est également servi de la véridique affaire du Programme des Illégaux pour la série[12]. La série est inspirée de celle d’un couple d'espions russes, Andrei Bezrukov et Elena Vavilova, qui ont vécu pendant 30 ans au Canada puis aux États-Unis sous la couverture de simples citoyens américains, Donald Heathfield et Tracey Foley. Ils ont été démasqués et arrêtés par le FBI en 2010[14]. Comme dans la série, durant leur vie aux États-Unis, ils ont eu deux enfants, Alex et Tim[15].
Le projet a débuté en [16], et FX a commandé le pilote deux mois plus tard[17]. Gavin O'Connor a été choisi pour réaliser le pilote[18].
Le , FX a commandé une saison de treize épisodes[19].
Le pilote a été présenté au MIPCOM 2012 à Cannes, en France, le [20].
Le , FX a renouvelé la série pour une deuxième saison de 13 épisodes[21].
Le , la série a été renouvelée pour une troisième saison de 13 épisodes[22].
Le , FX a renouvelé la série pour une quatrième saison de treize épisodes[23].
Le , le reseau FX annonce la reconduction de la série pour une cinquième et sixième saison de treize et dix épisodes qui seront les deux dernières[24].
Un mois après, la série reçoit ses premières nominations aux Emmy Awards dans les catégories principales : meilleure série, meilleur acteur principal et meilleure actrice principale[25].
Le tournage des épisodes suivant le pilote a repris à Brooklyn le [37] et la série a été diffusée à partir du [2]. Le tournage de la quatrième saison a démarré le [38].
Aux États-Unis, le pilote a attiré 3,22 millions de téléspectateurs[42]. Le reste de la première saison s'est maintenu sous la barre des 2 millions de téléspectateurs. Les épisodes 1 des saisons 2 et 3 ont attiré chacun 1,9 million de téléspectateurs[43],[44]. La série a reçu de la part des professionnels américains un accueil globalement positif qui n'a cessé de croître de saison en saison. Sur Metacritic, elle affiche un score de 78 % de critiques positives pour la saison 1, de 88 % pour la saison 2, de 92 % pour la saison 3, de 95 % pour la saison 4 et de 94 % pour la saison 5[45]. Sur Rotten Tomatoes les scores sont respectivement de 90 %, 97 %, 100 %, 99 % et 96 % [46].
En France, pour Le Monde, « Au fil des épisodes, la duplicité, qui est la qualité même des espions, s’immisce dans l’intimité du couple au point de le faire exploser à la manière d’une bombe à fragmentation. La série avance en naviguant dans des eaux toujours plus troubles, ce qui la rend encore plus palpitante. »[47]. Pour Les Inrockuptibles, le début de la saison 3 « dénote un art consommé de l’équilibre entre le calme olympien qu’est la vie apparente d’Elizabeth et Phillip, parfois l’ennui qui se profile, et le surgissement de moments de tension où l’adrénaline dévaste tout. »[48]
↑[1] Operation Ghost Stories- Inside the Russian Spy Case, fbi (juin 2010) The arrests of 10 Russian spies last year provided a chilling reminder that espionage on U.S. soil did not disappear when the Cold War ended. The highly publicized case also offered a rare glimpse into the sensitive world of counterintelligence and the FBI’s efforts to safeguard the nation from those who would steal our vital secrets.
↑Weisberg insisted the series be “grounded in reality.” He’d hold up an imaginary spy card whenever he felt the writers weren’t keeping it real.[2]