En mathématiques le théorème du collage établit l'existence d'une technique constructive d'approximations de tout ensemble compact de points dans l'espace euclidien (tel qu'une image) par l'attracteur d'un système de fonctions itérées, à tout degré de précision souhaité.
En termes simples, il prouve qu'on peut recouvrir toute forme compacte de l'espace par des copies d'elle-même[1].
Le livre[4] de Jean Dieudonné utilisé en référence dans l'énoncé du théorème possède un avant-propos de Gaston Julia, ce qui établit une filiation remarquable entre toutes les idées.
Exemples
Voici dans le cadre ci-dessus une famille de 4 contractions affines inspirées par une feuille d'arbre dont on aura dessiné le contour et colorié l'intérieur sur une feuille de papier, dessin qui jouera le rôle de . On a fait en sorte que soit assez petite et que s soit de l'ordre de 0,5. On obtient l'attracteur à droite. Cet exemple permet de comprendre ce que l'on appelle le problème inverse, qui est la recherche de méthodes automatiques pour obtenir un ifs qui approche une image donnée[8].
C'est le principe de construction d'un arbre fractal[9], ou d'un nuage fractal[10], qui est une variation du rectangle.
Ces quelques objets, parfaitement définis mathématiquement, donnent une petite idée des motivations qui ont pu animer depuis les années 1980 des mathématiciens[11].
↑M. F. Barnsley, S. Demko, "Iterated Function Systems and the Global Construction of Fractals," The Proceedings of the Royal Society of London A 399, p. 243-275 (1985)