Son père Louis Herpin (1763-1836), fils de Michèle Coudray et Louis Herpin, huissier au Châtelet de Paris puis procureur et notaire à Château-la-Vallière est commissaire des guerres du Premier Empire puis devenu genevois par le traité de 1815[3].
Il est tout d'abord médecin à Carouge de 1823 à 1838 puis à Genève de 1838 à 1856. Il devient membre du Conseil représentatif de Genève en 1827 et le restera jusqu'en 1841. Il est député au Grand Conseil du canton de Genève de 1845 à 1848 et vice-président du Conseil de santé en 1845[1]. Il est également cofondateur et président de la Société médicale de Genève[5].
Tout comme Louis Delasiauve (1804-1893), Théodore Herpin décrit différents types d’épilepsie, distinguant les crises généralisées des crises partielles. Ils décrivent des prodromes avertissant le malade de la survenue d’une crise, notamment des bâillements réitérés[9].
Ouvrages
Du pronostic et du traitement curatif de l'épilepsie (Paris, 1852), couronné par l'Académie des Sciences
Nouveaux rapports à établir entre clients et médecins (Paris, 1864)
Des accès incomplets d'épilepsie (publication posthume en 1867).
Famille
Il est le père de l'écrivaine et historienne Luce Herpin, nom de plume Lucien Perey.
↑Pierre Jallon, « Contribution de la médecine helvétique des XVIIIe et XIXe siècles à l’épileptologie clinique : les œuvres de Tissot et de Herpin », Epilepsies, vol. 20, no 2, , p. 101-105 (lire en ligne).