Théodore Geefs, né à Anvers le est un membre de la famille Geefs, une fratrie de sept sculpteurs issus des deux mariages de Joannes Geefs (1779-1848), boulanger[1]. Théodore Geefs est le second fils du second mariage de son père avec Dymphna Vermeulen (1788-1843).
À partir de 1862, Théodore Geefs continue à résider en Belgique, mais à l'issue de l'Exposition universelle de 1862 à Londres, où il expose sa statue en bronze Le Victorieux[3], il se fixe pour de longues périodes dans la capitale du Royaume-Uni, où son habileté technique étant reconnue, il prête son concours à plusieurs sculpteurs britanniques de renom. Cette tâche ingrate est cependant lucrative et lui permet de se consacrer également à la réalisation de quelques œuvres personnelles[2]. En 1862, Théodore Geefs réalise deux statues personnifiant les provinces belges afin d'orner la galerie supérieure de la station nord de Bruxelles[4].
« Il faut être ingénieux, savant et très habile pour traiter un sujet mythologique sans tomber dans le fade. M. Théodore Geefs a tenté de résoudre le problème et n'y a pas réussi. Vénus tient sur ses genoux l'Amour qui s'est endormi et auquel elle a coupé le bout des ailes pendant son sommeil. L'Amour, à son réveil, se désole de la mutilation qu'il a subie. Il manque bien des choses à la Vénus de M. Théodore Geefs pour justifier sa renommée de grâce suprême. Pourquoi pose-t-elle un doigt sur ses lèvres ? Est-ce au public qu'elle fait ce signe de silence ? Le désespoir de l'Amour n'est pas un désespoir d'enfant. Il y a dans ce groupe assez de qualités techniques pour qu'on regrette que M. Théodore Geefs n'ait pas traité un autre sujet[5]. »
Mort
Théodore Geefs meurt à Londres le , à l'âge de 39 ans[2].
↑ a et b(de) Ulrich Thieme, Allgemeines Lexikon der bildenden Kunstler von der Antike bis zur Gegenwart : Théodore Geefs, vol. 13, Leipzig, E.A. Seeman, , 604 p. (lire en ligne), p. 321.
Voir aussi
Bibliographie
Félix Stappaert, Bibliographie nationale : Théodore Geefs, vol. 7, Bruxelles, H. Thiry Van Buggenhoudt, , 898 p. (lire en ligne), p. 540.