Marcelle Dubois; Marilyn Perreault et Annie Ranger; Olivier Ducas et Francis Monty; Charles Bender, Marco Collin et Xavier Huard; Claudine Robillard et Anne-Marie Guilmaine
Les Écuries occupent ainsi l'édifice situé 7285 rue Chabot, dans le quartier Villeray à Montréal, à partir de 2009[3], bien que le nouveau centre de création et de diffusion soit officiellement inauguré en 2011[4].
En 2016, Olivier Choinière annonce son départ, et celui de sa compagnie L'ACTIVITÉ, du Théâtre aux Écuries. Dans une lettre publiée dans la revue Jeu[5], il déplore les problèmes de cohabitation entre les Deux Mondes et les autres compagnies résidentes.
Mandat
Le discours inaugural des membres fondateurs prend la forme d'un manifeste[6] témoigne d'« une énergie du refus des façons de faire habituelles, de même qu’une volonté de se positionner autrement au sein de la scène théâtrale montréalaise[2] ». Faisant une grande place aux artistes émergents, le projet du Théâtre Aux Écuries fait écho aux Seconds États généraux du théâtre de 2007, qui ont fait l'objet d'un dossier dans la revue Jeu[7] et qui se penchaient sur les enjeux des conditions de création, de représentation et de diffusion du théâtre, notamment la difficulté des compagnies de la relève à trouver du soutien[8].
Aujourd'hui, les Écuries accueillent six compagnies résidentes (Festival du Jamais Lu, Les Porteuses d’Aromates, Théâtre I.N.K., Théâtre de la Pire Espèce, Les Productions Menuentakuan et Système Kangourou) dont les directeurs artistiques forment le collectif de direction[9]. Le centre de création appuie également d'autres compagnies et artistes en leur offrant des résidences de création ainsi qu’un accompagnement artistique, technique et administratif. La programmation permet par ailleurs la diffusion de spectacles issus de démarches de création atypiques, contribuant à la diversification de l'offre théâtrale saisonnière de la métropole[10].
Gala ESTim de la Chambre de commerce de l’est de Montréal, nomination dans la catégorie arts et culture, 2010.
Nos Indispensables, événement du Conseil des arts de Montréal, nomination dans la catégorie Solidarité, 2021[12].
Références
↑Gilbert David, Hervé Guay, Hélène Jacques et Yves Jubinville, Le théâtre contemporain au Québec, 1945-2015: essai de synthèse historique et socio-esthétique, Presses de l'université de Montréal, (ISBN978-2-7606-4252-2, 978-2-7606-4253-9 et 978-2-7606-4254-6)
↑ a et bPhilippe Gendreau, « Le théâtre d’une génération », Liberté, vol. 53, no 2, , p. 78–91 (ISSN0024-2020 et 1923-0915, lire en ligne, consulté le )
↑Christian Saint-Pierre, « Bloc-notes », Jeu : revue de théâtre, no 131, , p. 160–163 (ISSN0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne, consulté le )
↑Gilbert David, « Un théâtre-agora dans la Cité : entretien avec Sylvain Bélanger », Spirale : arts • lettres • sciences humaines, no 245, , p. 35–39 (ISSN0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne, consulté le )
↑Olivier Choinière, « L’avenir du théâtre », Jeu : revue de théâtre, no 158, , p. 64–67 (ISSN0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne, consulté le )
↑Sylvain Schryburt, « Festivals et diffuseurs multidisciplinaires : des espaces contemporains », Spirale : arts • lettres • sciences humaines, no 245, , p. 53–55 (ISSN0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne, consulté le )