Tessa Hadley

Tessa Hadley, née le (68 ans) à Bristol, est une écrivaine britannique qui écrit des romans, des nouvelles ainsi que des essais. Son écriture est réaliste et se concentre souvent sur les relations familiales.

En 2016, elle a remporté le prix Hawthornden, ainsi que le prix de littérature Windham-Campbell pour la fiction.

Depuis 2016, elle est professeur d'écriture créative à l'université de Bath Spa.

Biographie

Son père Geoff Nichols était enseignant et trompettiste de jazz amateur, et sa mère Mary une artiste amateur. Son oncle paternel est le dramaturge Peter Nichols (en)[1].

Elle obtient une licence d'anglais (1978) suivie d'un PGCE (en) au Clare College de l'université de Cambridge, et elle enseigne brièvement dans une école polyvalente avant de fonder une famille[1].

En 1982, elle épouse Eric Hadley, enseignant, conférencier et dramaturge. Ils déménagent à Cardiff, où Eric Hadley enseigne à l'université de Cardiff. Le couple a trois fils ensemble, ainsi que trois beaux-fils. Pendant cette période, elle écrit plusieurs romans, mais ne réussit pas à trouver un éditeur. Elle coécrit également deux recueils de nouvelles pour enfants avec son mari[1],[2].

En 1994, trentenaire, elle obtient un master en écriture créative à l'université de Bath Spa[3], et obtient un doctorat à l'université de l'Ouest de l'Angleterre de Bristol. Sa thèse de doctorat est intitulée « Pleasure and propriety in Henry James »[2].

Elle commence à enseigner l'écriture créative à l'Université de Bath Spa en 1997[4]. Depuis 2016, elle est professeur d'écriture créative à l'université. Elle effectue des recherches et enseigne sur Henri James et Jane Austen, ainsi que sur les romanciers et les nouvellistes du début du XXe siècle, en particulier les femmes, notamment Elizabeth Bowen, Katherine Mansfield et Jean Rhys[5].

Elle est élue membre de la Royal Society of Literature en 2009[6], et est également membre de l'Académie galloise[3]. Elle est présidente du comité de rédaction de la New Welsh Review, membre du jury du International IMPAC Dublin Literary Award (2011), du BBC National Short Story Award (2011), du prix O. Henry pour les nouvelles (2015) et du Wellcome Book Prize (2016)[3].

Œuvres

Romans

  • Accidents in the Home, 2002
- traduit en français sous le titre Incidents domestiques par Sylvie Schneiter, Paris, Éditions JC Lattès, 2005, 315 p. (ISBN 2-7096-2495-8)
  • Everything Will Be All Right, 2003
  • The Master Bedroom, 2007
  • The London Train, 2011
  • Clever Girl, 2013
  • The Past, 2015
- traduit en français sous le titre Le Passé par Aurélie Tronchet, Paris, Christian Bourgois Éditeur, 2017, 417 p. (ISBN 978-2-267-03026-6)
  • Late in the Day, 2019
- traduit en français sous le titre Occasions tardives par Aurélie Tronchet, Paris, Éditions 10-18, coll. « Grands détectives », 2021, 302 p. (ISBN 978-2-264-07781-3)
  • Free Love, 2022[7]
- traduit en français sous le titre Free Love par Hannah Faure, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2022, 249 p. (ISBN 978-2-382-92255-2)

Recueils de nouvelles

  • Legends of the Sun and Moon, 1983), avec Eric Hadley
  • Legends of Earth, Air, Fire and Water, 1985, avec Eric Hadley
  • Sunstroke and Other Stories, 2007
  • Married Love and Other Stories, 2013
  • Bad Dreams and Other Stories, 2017

Essai

  • Henry James and the Imagination of Pleasure, 2002

Prix

Notes et références

  1. a b et c Andrew Maunder, Encyclopedia of the British short story, Facts on File, (ISBN 978-1-4381-4070-4 et 1-4381-4070-3, OCLC 882543333, lire en ligne)
  2. a et b (en) « Novelist Tessa Hadley: ‘If I met my characters, I might not like them’ », sur the Guardian, (consulté le )
  3. a b et c « HADLEY, TESSA | List Of Writers », sur web.archive.org, (consulté le )
  4. « Hadley, Tessa 1956- (Tessa Jane Hadley) - Contemporary Authors, New Revision Series | HighBeam Research », sur web.archive.org, (consulté le )
  5. « Tessa Hadley - Literature », sur literature.britishcouncil.org (consulté le )
  6. (en-GB) « Tessa Hadley », sur Royal Society of Literature (consulté le )
  7. « « Free Love », de Tessa Hadley : Swinging London et conséquences », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Annexes

 Source de la traduction 

Bibliographie

Liens externes