La prison de Makala est l'un des principaux centres de détention en république démocratique du Congo (RDC). Construite dans la ville de Kinshasa, et conçue pour recevoir 1 500 personnes, elle en abriterait plus de 10 fois plus, et près de 500 personnes y seraient mortes en 2023[1],[2].
C'est la plus grande tentative d'évasion jamais enregistrée dans le pays[3],[4].
Déroulement
Au moins 131 personnes sont tuées dans ce qui est présenté comme une tentative d’évasion dans la nuit du 1er au 2 septembre 2024[5]. Le ministre de la justice du Congo rejette cette hypothèse, dénonçant un acte de sabotage visant à contrarier ses efforts de désengorgement de la prison[6].
Au moins 24 personnes sont tuées par balles[7],[8]. De nombreuses vidéos amateur circulent sur les réseaux sociaux[9]. Plusieurs blessés[2] et des morts par suffocation sont recensés[10].
Réaction
Des réactions et des critiques à l'international dénoncent les conditions de rétention des détenus dans cette prison[10].
Le directeur du centre pénitentiaire disparaît à la suite de cette tentative et est recherché par les autorités.
Des ONG déclarent que le bilan annoncé n'est pas crédible et qu'il est sous-estimé[5].
Émeutes, mutineries, soulèvements, massacres et évasions de masse particulièrement notables survenus en prisons (les événements survenus dans les camps de concentration ne sont pas listés).