Temülün est la fille unique de Yesügei et d'Hö'elün, née après ses frères Temüdjin (devenu Gengis Khan), Djôtchi-Qasar, Qatchi’un et Temüge[1],[2]. Le nom de Temülün, comme ceux de ses frères Temüjin et Temüge, est dérivé de la racine temür, qui signifie « fer »[3],[4],[5]. Il s'agit en fait de variantes du même nom[6], peut-être choisies parce que la famille descendrait d'une lignée de forgerons[7].
Temülün devient orpheline très jeune et grandit avec sa mère et ses frères. Après que Temujin a grandi, elle se lie d'amitié avec Butu, un aristocrate Ikires, qui l'épouse et devient gendre impérial. On ne sait pas combien d’enfants naissent de Temülün. Elle meurt vers 1201-1202. Plus tard, la fille de Gengis Khan, Khojin Beki, devient l'épouse de Butu. Après cela, les princes Ikires épousent des princesses royales et travaillent pour le gouvernement mongol jusqu'à la fin de la dynastie Yuan[réf. souhaitée].
En 1321, sur ordre du Gegeen Khan, Temülün Changuo est honorée du titre posthume de princesse (昌国大長公主), tel qu'enregistré dans le livre 109 du Yuan Shi au début du chapitre sur la princesse Changuo. La raison du nom de princesse Chang Guo est que pendant la dynastie Yuan, le seigneur de la province d'Ikires a le titre de Chang Wang (昌王), donc leurs princesses sont appelées par le titre chinois de princesse Chang Guo[réf. souhaitée].
↑(en) Larry W. Moses, « Naming Patterns Among the Mongols », Mongolian Studies, vol. 11, , p. 25–34 (ISSN0190-3667, lire en ligne, consulté le ).
↑(it) Cesare Emiliani, « The Veltro and the Cinquecento diece e cinque », Dante Studies, with the Annual Report of the Dante Society, no 111, , p. 149–152 (ISSN0070-2862, lire en ligne, consulté le ).
↑Marie-Lise Beffa, « Les noms dans l'Histoire secrète des Mongols. Un corpus pour l'analyse ethnolinguistique », Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, vol. 27, no 1, , p. 211–220 (DOI10.3406/emong.1996.1094, lire en ligne, consulté le ).
↑Lajos Bese, « Sur les anciens noms de personne mongols », Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, vol. 5, no 1, , p. 91–96 (DOI10.3406/emong.1974.915, lire en ligne, consulté le ).
↑Arnaud Blin, Les conquérants de la steppe : d'Attila au khanat de Crimée, Ve – XVIIIe siècle, Paris, Passés composés, (ISBN978-2-37933-111-4), p. 134.
↑Simon Berger, "Une armée en guise de peuple" : La structure militaire de l'organisation politique et sociale des nomades eurasiatiques à travers l'exemple mongol médiéval (Thèse de doctorat en histoire de l'EHESS), (lire en ligne).