Le parti s’est présenté pour la première fois à des scrutins autrichiens aux élections régionales partielles du en Carinthie et en Basse-Autriche, Land dans lequel le chef de file du parti, Frank Stronach était tête de liste[11]. En Carinthie, avec 11,18 % des voix[12], le parti a atteint le nombre de quatre sièges sur trente-six au Landtag (parlement régional)[13], alors que l’équipe basse-autrichienne a récolté le score de 9,84 %[14], soit cinq sièges au Landtag et un au Landesregierung (gouvernement régional).
Cependant, un mois plus tard, lors des élections tyroliennes d’avril 2013, emmenées par Hans-Peter Mayr, le parti n’a pas réussi à atteindre de sièges au Landtag avec un faible score de 3,4 %,. C’est aux élections salzbourgeoises de mai 2013 que la Team Stronach fait une nouvelle entrée dans un parlement régional : avec 8,3 %, la tête de liste locale, Hans Mayr(de), obtient trois sièges au Landtag dans le Land de Salzbourg.
La Team Stronach se présente aux élections législatives nationales du , avec un parti crédité de 6 à 11 % dans les sondages[15],[16].
Le parti obtient 11 sièges au Conseil national. Au printemps 2015, deux députés de la Team Stronach rejoignent l’ÖVP[17].
En juin 2015, deux députés, Marcus Franz et Georg Vetter, font défection et rejoignent l'ÖVP[18]. Ils sont suivis peu après par trois autres de leurs collègues.
Dissolution
En juin 2017, le parti annonce qu'il ne se présentera pas aux élections législatives prévues en octobre ainsi que sa prochaine dissolution[19].
↑(de) « Stronach und der Populismus : Werte zu Pflugscharen », Profil, (lire en ligne, consulté le ).
↑(de) Ralf Dargent, « Neben Österreichs Populisten ist Sarrazin ein Bube », Die Welt, (lire en ligne, consulté le ).
↑(de) « « Team Stronach für Österreich » als Partei angemeldet », Der Standard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Pierre Feuilly, « Élections en Autriche : l’extrême droite perd un fief », La Presse, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) « Euroskeptic billionaire Stronach starts Austrian election campaign », Today’s Zaman, (lire en ligne, consulté le ).
↑Joëlle Stoz, « Le richissime oncle Frank crée son parti en Autriche », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Cathrin Kahlweit (traduction de Valentine Morizot), « Frank Stronach, le grand simplificateur », Süddeutsche Zeitung, (lire en ligne, consulté le ).
↑(de) « Landtagswahl 3. März 2013 in Kärnten », Gouvernement régional de Carinthie, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) « Carinthia at first sight », Gouvernement régional de Carinthie, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Flooh Perlot, Martina Zandonella, « Wahltagsbefragung und Wählerstromanalyse Landtagswahl Niederösterreich 2013 », Institut für Strategieanalysen, (lire en ligne [PDF], consulté le ).