Tchouïa
La Tchouïa (en russe : Чуя) est une rivière de Sibérie occidentale en Russie, longue de 320 km affluent droit de la Katoun, donc sous-affluent de l'Ob. La rivière a donné son nom à un massif, les Alpes de la Tchouïa, et ses deux chaînons (Tchouïa du Sud et du Nord), à une steppe et à une route. GéographieElle coule dans la république d'Altaï. Son bassin versant a une superficie de 11 200 km2. Elle prend sa source au mont Askhatin-Dabani-Kiar à la frontière de la Mongolie[1]. Pendant les périodes glaciaires, le cours de la rivière était bloqué au niveau du village d'Aktach par des glaciers latéraux. Le lac ainsi formé et sa vidange brutale ont contribué à façonner la vallée. Hydrométrie - Les débits mensuels à Tchagan-OuzounLe débit de la Tchouïa a été observé pendant 26 ans (durant la période 1959-1989) à Tchagan-Ouzoun, localité située à 175 kilomètres de son embouchure dans la rivière Katoun[2]. Le débit inter annuel moyen ou module observé à la station de Tchagan-Ouzoun durant cette période était de 24,2 m3/s pour une surface de drainage de 8 180 km2, soit environ 73 % du bassin versant de la rivière qui en compte 11 200. La lame d'eau écoulée dans ce bassin versant se monte ainsi à 93 millimètres par an, ce qui peut être considéré comme médiocre, et résulte de la faiblesse des précipitations enregistrées dans ce bassin. Les hautes eaux se déroulent en été, de juin à août, avec un pic en juillet. Dès fin août, le débit baisse fortement, et cette baisse se poursuit tout au long de l'automne, de septembre à décembre. Ceci constitue le début de la période des basses eaux. Celle-ci a lieu de novembre à avril inclus, et correspond aux gelées intenses qui s'abattent sur toute la Sibérie. Le débit moyen mensuel observé en février (minimum d'étiage) est de 5,07 m3/s, soit plus ou moins 7,5 % du débit moyen du mois de juillet, maximum de l'année (67,9 m3/s), ce qui montre une amplitude des variations saisonnières plutôt modérée pour la Sibérie. Ces écarts peuvent être cependant plus importants d'après les années : ainsi sur la durée d'observation de 26 ans, le débit mensuel minimal a été de 2,75 m3/s en , tandis que le débit mensuel maximal s'élevait à 124 m3/s en . En ce qui concerne la période libre de glaces (de juin à septembre inclus), le débit mensuel minimal observé a été de 11,0 m3/s en , ce qui restait très appréciable comparé au débit moyen. Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes |