Tchernobyl (virus)CIH (Tchernobyl)
Connu aussi sous le nom de Tchernobyl, CIH doit son nom initial à son inventeur taïwanais Cheng Ing-Hau. Il a été détecté pour la première fois en par F-Secure. Initialement, sa propagation touchait l’Asie. Des produits divers ont été infectés avant même leur écoulement sur le marché (certaines versions de Win98, quelques jeux, des CD magazines et même des ordinateurs IBM Aptiva). Cependant, ses effets néfastes n’ont été déclenchés pour la première fois qu’au . La deuxième vague de ces « frappes » a été enregistré le (en analogie avec la date anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, ). L’Asie et l’Europe ont été touchées, des milliers d’ordinateurs ont succombé. ÉtymologieCe virus doit son nom à son mécanisme de déclenchement : le virus envoie sa charge le 26 avril, date anniversaire de l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl qui eut lieu le . Le nom initial du virus, CIH, constitue les initiales de son créateur présumé, le taïwanais Chen Ing-Hau (陳盈豪). À cette époque (1998), il était étudiant au Taiwan's Tatung Institute of Technology à Taipei[1]. Chronologie
Les années suivantes, l'absence de source indique que le virus n'a probablement plus fait de dégâts majeurs. Il est, en 2009, arrêté par 85 % des logiciels antivirus[6]. Aspect techniqueMécanisme de contaminationCIH se propage uniquement sur les systèmes d'exploitation Microsoft Windows 95, Windows 98 et Windows ME. CIH est un virus résident, c'est-à-dire que lorsque le programme infecté est exécuté, le virus est chargé en mémoire et y reste afin de pouvoir contaminer l'ensemble des fichiers exécutables de la machine (dont l'extension est .exe). DéclenchementLa variante principale du virus est prévue pour se déclencher le , d'autres variantes sont déclenchées tous les 26 du mois. ChargeLa version originale du virus écrase avec des données aléatoires le premier mégaoctet de chaque disque dur (le MBR), de la machine. Il tente d'effacer le BIOS de la machine. Cette dernière action ne fonctionne pas systématiquement, car les cavaliers éventuellement présents sur la carte mère peuvent interdire l'accès au BIOS en écriture. Ceci a pour conséquence le blocage des données sur le disque dur celui-ci étant rendu illisible par le système (leur récupération, quoique possible, s'avère très complexe pour un non initié). En cas d'effacement du BIOS, le remplacement ou la re-programmation de l'EEPROM contenant le BIOS, est inévitable. Les opérations de remplacement ou de re-programmation étant très complexes et coûteuses, il est la plupart du temps aussi rentable de remplacer simplement la carte mère de l'ordinateur. Notes et références
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