Il étudie à la Tokyo Semmon Gakko, ancêtre de l'université Waseda[3], et à l'école de droit Meiji, ancêtre de l'université Meiji, sortant diplômé de cette-dernière en 1902. Il passe l'examen de juge à l'âge de 22 ans puis travaille comme procureur-adjoint à Utsunomiya mais démissionne après moins d'un an.
Fuse exerce ensuite comme avocat pénal. Bien que sa carrière ait démarré lentement, elle prend de l'importance après avoir défendu avec succès une affaire de peine de mort et, vers 1920, il devient un avocat couronné de succès, traitant 250 affaires par an, dont environ quatre procès en public par an[4]. En plus de son travail comme avocat pénal, il continue à agir dans les questions sociales impliquant la suppression de la prostitution et de la fraude électorale.
Après la guerre, il continue ses activités au sein du mouvement de gauche et est membre de la défense lors de l'incident Mitaka en 1949. Il reste jusqu'au bout un adversaire acharné de la peine de mort. Décédé d'un cancer en 1953, ses restes sont enterrés au temple Jōzai-ji à Toshima, Tokyo.