Né en 1866 à Kagoshima[3], Tokonami étudia le droit à l'université impériale de Tokyo[3]. Au cours de sa carrière, il travailla pour plusieurs agences gouvernementales et dirigea certains partis politiques. Il participa également à la fondation de certains d'entre eux comme le Kyōchōkai qui prônait des réformes sociales néo-confucianistes.
Il rejoignit le Rikken Seiyūkai en 1929[8]. En 1932, Tokonami fit campagne pour prendre la tête du parti mais fut persuadé par les anciens d'abandonner et d'autoriser le Premier MinistreKantarō Suzuki de présider le parti[9]. Quand Keisuke Okada choisit Tokonami pour devenir ministre en 1934, il renonça définitivement à la tête du parti car il appartenait dorénavant à un groupe politique qui s'opposait à lui[10]. Le Rikken Seiyūkai commença à expulser tous les membres qui soutenaient Tokonami, incitant ce dernier et ses partisans à former un nouveau parti politique, le Showakai[10].
(en) Naoichi Masaoka, From Japan to America : A Symposium of Papers by Political Leaders and Representative Citizens of Japan on Conditions in Japan and on the Relations between Japan and the United States, Bibliobazaar, (ISBN978-1-103-38178-4 et 1-103-38178-4, lire en ligne)
(en) Ryota Murai, « Who Should Govern: The Political Reformation after the First World War in Japan », Kobe University Law Review, Kōbe, Kobe University, (lire en ligne, consulté le )
(en) Shigeru Nakayama, Kunio Gotō, Hitoshi Yoshioka, A Social History of Science and Technology in Contemporary Japan : High Economic Growth Period, 1960-1969, vol. 3, Melbourne, Trans Pacific Press, coll. « Japanese Society », , Illustrated éd., 612 p. (ISBN1-876843-29-2, lire en ligne)
(en) « 1929:Cabinet in Trouble : IN OUR PAGES:100, 75 AND 50 YEARS AGO », New York Times, (lire en ligne, consulté le )