Takako Ebata
Takako Ebata (江端貴子, Ebata Takako ), née le , est une femme politique japonaise, représentant Tokyo à la Chambre des représentants du Japon pour le Parti démocrate japonais. Jeunesse et carrière pré-électoraleEbata naît le , à Tokyo. Après avoir effectué des études supérieures en chimie à l'université nationale de Yokohama, elle poursuit son cursus en effectuant un Master of Business Administration au MIT[1]. Au terme de ses études, elle prend la direction d'Astellas Pharma, une entreprise pharmaceutique[2], en plus d'un poste de professeure à l'université de Tokyo[3]. Carrière électoraleAprès plusieurs tentatives infructueuses, Ebata se représente dans la dixième circonscription de Tokyo, avec l'investiture du Parti démocrate du Japon lors des élections législatives japonaises de 2009[4]. Elle affronte à cette occasion Yuriko Koike, personnalité du Parti libéral-démocrate ayant déjà fait partie de plusieurs cabinets gouvernementaux[4],[5]. Elle remporte l'élection, et fait son entrée à la Diète du Japon[6],[7]. Elle fait partie d'un groupe de politiciens japonais appelées les « Enfants d'Ozawa (ja) », et plus spécifiquement les « Filles d'Ozawa », des jeunes femmes politiques initiées à la politique par Ichirō Ozawa, président du PDJ jusqu'en 2009[5]. Ce terme fait référence aux Enfants de Koizumi, équivalent du Parti libéral-démocrate au pouvoir jusqu'en 2009[8]. Ebata est candidate à sa réélection lors des élections législatives de 2012, mais est cette fois battue par Yuriko Koike[3]. Lors des élections législatives japonaises de 2014, elle tente de faire un retour à la Diète, toujours dans la dixième circonscription de Tokyo, mais sans succès[3]. Prises de positionEbata se déclare opposée à une révision de la Constitution antimilitariste japonaise, révision soutenue par le Parti libéral-démocrate[1]. Elle est également fermement opposée aux politiques Abenomics[1]. Fortement opposée à la reprise des activités des centrales nucléaires japonaises, elle lutte contre l'utilisation de l'énergie nucléaire, qu'elle soit militaire ou civile[1]. Ebata se déclare strictement opposée à la visite des politiques au sanctuaire Yasukini, sanctuaire shinto, considéré par certains comme l'un des symboles du passé colonialiste du Japon et des nationalistes[3]. Elle estime également qu'il ne faut pas revenir sur la déclaration Murayama, exprimant des excuses officielles du Japon pour les souffrances qu'il a infligées lors du XXe siècle[3]. Enfin, elle milite pour un rapprochement avec la Chine[9]. Références
AnnexesLiens externes
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